La Déclaration de Bruxelles en 1874 et les Conférences de La Haye en 1899 et en 1907 sont les premières tentatives de suppression des armes bactériologiques et chimiques de l'arsenal militaire. Ces mesures n'empêcheront pas l'usage de l'arme chimique pendant la Première Guerre Mondiale (gaz moutarde). Le 17 juin 1925 est signé à Genève, le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Une autre grande étape dans le processus de non-prolifération de telles armes fut la convention d'interdiction des armes biologiques de 1972. Quel sont les limites de ces traités, sont-ils respectés ? Comment assurer la non-prolifération de ces armes difficilement détectables et peu coûteuses? L'histoire nous permet de justifier l'élaboration de conventions tendant à limiter l'usage d'armes chimiques et bactériologiques mais nous verrons qu'elles ne sont pas encore garantes de la non-prolifération de ce type d'équipement.
[...] La première peut être contenue par la Convention sur les armes biologiques, par la poursuite des discussions et négociations sur le renforcement et l'application de ses dispositions, au sein des Nations Unies ou dans d'autres forums multilatéraux, comme le Groupe d'Australie. La seconde est passée au stade de réalité avec les cas de contamination à l'anthrax d'origine criminelle constatés aux Etats Unis en octobre 2001. Sources Site du ministère de la Défense. Site de l'assemblée de l'UEO, document A/1758. Patrice Binder et Olivier Lepick, Les armes biologiques PUF, p.61 et s. Olivier Lepick, Les armes chimiques PUF, p.108 et s. Max Gounelle, relations internationales Dalloz, p 83 et 121. [...]
[...] Chaque Etat a le droit de mettre au point, de fabriquer, d'acquérir et même d'utiliser des produits toxiques "à des fins non interdites", possibilité de transfert aux applications militaires en cas de crise. Les efforts faits depuis 1925 et le Protocole de Genève jusqu'à présent, avec la CAC et la CAB, ont un mérite majeur, celui d'empêcher ou de rendre difficile la prolifération d'armes bactériologiques et chimiques. Cependant l'utilisation éventuelle de ces armes à des fins militaires ou politiques continue de constituer une menace émanant d'entités étatiques et non étatiques. [...]
[...] -La fuite des cerveaux (Russie) et la corruption, prolifération du savoir- faire. -La recherche médicale et scientifique et la possible application militaire des découvertes. Les efforts de contrôle des armements, évolution, objectifs et moyens La Convention sur les armes chimiques (CAC) : La Convention sur les armes bactériologiques (CAB) : Mais les conventions ont une portée encore limitée quant à la non- prolifération En l'absence de définition du terme prolifération et de critères d'évaluation correspondants, il ne peut y avoir de consensus quant au stade auquel la prolifération s'est produite ou à partir duquel elle commence à présenter un risque pour la sécurité internationale. [...]
[...] Le 17 juin 1925 est signé à Genève, le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Une autre grande étape dans le processus de non-prolifération de telles armes fut la convention d'interdiction des armes biologiques de 1972. Quel sont les limites de ces traités, sont-ils respectés ? Comment assurer la non-prolifération de ces armes difficilement détectables et peu coûteuses? L'histoire nous permet de justifier l'élaboration de conventions tendant à limiter l'usage d'armes chimiques et bactériologiques mais nous verrons qu'elles ne sont pas encore garantes de la non-prolifération de ce type d'équipement. [...]
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