Ce n'est quand 1929 que le véritable premier accord de répartition fut signé :
« Égypte obtenait 48 km³ et le Soudan, 4 km³ des eaux annuelles du fleuve » et cet accord conclu entre Égypte et la Grande Bretagne représentant Soudan, le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda interdisait toute construction sur le Nil pouvant baisser le débit du Nil.
En 1949, il a été établi entre Égypte et l'Ouganda, la construction du barrage de « Ouen » financé intégralement par Égypte. Permettant ainsi de rehausser les eaux du lac victoria se trouvant à proximité du Nil. Les deux parties en tirèrent profit, l'Ouganda pouvant produire son énergie électrique et Égypte exploiter l'eau.
La grande Bretagne voulu alors rendre son indépendance au Soudan en 1950 alors que Égypte était hostile à cette idée. Peu de temps après en 1952 Égypte changea de gouvernement après un coup d'État. Les « officiers libres » dirigés par Nasser, on donc changer de politique tournant ainsi le dos à l'Afrique, pour s'orienter vers le proche orient afin de créer l'Afrique arabe unis avec la Syrie. Égypte fut donc contrainte d'accepter l'indépendance du Soudan en 1956. La construction du barrage d'Assouan s'est alors décidée.
Construit dans les années 60, le barrage d'Assouan a été inauguré en Égypte en 1971.
Il est l'un des barrages les plus important du monde de part sa retenu de 162 km 3. Cependant l'eau utilisable n'est que de 74 km³ si on tient compte de l'infiltration, de l'évaporation, et de l'envasement .Il a permit une forte augmentation des cultures irriguées tout en autorisant la navigation et la production d'électricité (...)
[...] La course du Nil Restées mystérieuses pour les Egyptiens de l'Antiquité, les sources du Nil ont été découvertes au XIXe siècle. On sait aujourd'hui que ce fleuve prend naissance en Afrique oriental, dans le Burundi, sur les versants du Monfoumbiro. Il porte alors le nom de Kasumo avant de se jeter dans le lac Victoria. Principale source du lac Victoria, le Nil Victoria traverse le lac Kioga et le lac Albert. Au Nord de ce dernier, le fleuve se nomme le Bahr el-Djebel (le fleuve des montagnes), il descend rapidement des plateaux ougandais en direction des plaines du Soudan, où le fleuve ralentira légèrement son débit. [...]
[...] L'industrie Même si l'industrie n'est pas très développée dans ces pays, elle est à hauteur de 20 à 25% de la consommation d'eau. Ces pays (principalement l'Egypte) tendent à développer ce secteur, qui représente aujourd'hui du PNB de l'Egypte, ce qui augmentera en même temps sa consommation d'eau. En plus de l'utilisation de cette ressource pour ses procédés, elle a également pour impact de pollué le milieu aquatique par ses rejets. Le tourisme Le tourisme, en pleine expansion dans ces pays principalement en Egypte qui attire aujourd'hui plus de 5 millions de touristes[7], contribue de plus en plus à puiser dans les réserves en eau déjà rares. [...]
[...] Ce qui est un phénomène inquiétant pour les pays traversés par le Nil. En 1998, le Financial Times, quotidien économique britannique, titrait En 2050, un milliard d'habitants autour du bassin du Nil dans l'une de ses colonnes internationales. L'ampleur de cette croissance est confortée par les chiffres alarmants des trois pays étudiés : En 1900, l'Egypte comptait 9,7 millions d'habitant millions en 1950 alors qu'ils sont aujourd'hui plus de 74 millions. Les prévisions démographiques annoncent une population de 98 millions en 2025 et de 120 millions d'habitants en 2040, soit une multiplication par 8 en 100 ans. [...]
[...] Les statisticiens estiment que d'ici 2050 la population pourrait se multiplier par 3 c'est-à-dire passer de 61,4 millions à 186 millions. Face à cette croissance spectaculaire envisageable, il est impératif d'apporter des solutions surtout quand on sait que seulement de ses terres cultivables sont exploitées. Mais est- il possible aujourd'hui de mettre fin à ces conflits ? Existe-t-il des solutions afin de régler à ce problème ? Bien que les relations entre les États du bassin du Nil soient encore tendues, on peut néanmoins observer des changements qui laissent présumer une amélioration progressive de la situation. [...]
[...] On peut alors se demander pourquoi le bassin du Nil est une zone de conflit ? Pour répondre à cette problématique, dans une première partie nous décrirons la vallée du Nil, ensuite nous aborderons les enjeux de l'eau du Nil pour ce bassin et nous finirons par le conflit en lui-même. LA VALLEE DU NIL Prenant sa source au sud de l'équateur pour se jeter dans la Méditerranée, le Nil parcourt l'Afrique du Nord-est selon une direction Sud- Nord. Avec un cours de 6671 km et un bassin de km, il est un des trois plus longs fleuves du monde. [...]
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