Les droits de l'homme sont une question de justice internationale et régionale, à travers lesquels les États, mais aussi et surtout les Nations unies jouent un rôle prédominant en tant que garants de ces droits. Stephen Marks écrit que « la nature des conflits dans l'ère de l'après-guerre froide a radicalement créé de nouveaux challenges pour le programme des droits de l'homme des Nations Unies ».
Ainsi, il semble opportun d'analyser ce rapport entre les Nations unies et les droits de l'homme, et les enjeux actuels auxquels les droits de l'homme sont confrontés. Il convient de se demander si les conditions politiques ne l'emportent pas sur une approche de principes.
[...] Le but de l'auteur est de s'intéresser au vaste potentiel des nations-unies à contribuer à la réalisation des droits de l'homme. Il cite pour exemple la création du Haut Commissariat aux droits de l'homme, quoi est pour lui la principale innovation structurelle dans le monde des droits de l'homme à l'ONU. Mais la réflexion de l'auteur ne s'arrête pas là, sa démarche permet en effet de pointer les différentes contraintes au sein même de l'Onu qui limitent parfois cette institution dans la défense des droits de l'homme. [...]
[...] Quant à l'ONU, pourtant institution suprême des droits de l'homme, il ne peut toujours faire prédominer ces droits. [...]
[...] Ainsi Marks démontre les difficultés rencontrées par l'ONU dans son fonctionnement même. Et la façon avec laquelle les Nations-Unis ont échoué à préserver les droits de l'homme et à empêcher le génocide au Rwanda en 1994, montre tout à fait les faiblesses de l'institution. Le rapport Carlson, établi à la demande de Kofi Annan après son entrée en fonction comme secrétaire général, examina les erreurs commises par l'Onu à propos du Rwanda et fut implacable : la cause principale de l'échec fut l'absence de volonté politique du Conseil de sécurité et le manque de ressources accordées à la mission de maintien de la paix au Rwanda. [...]
[...] L'article de Michael Ratner intitulé Civil remedies for Gross Human Rights Violations ne peut que nous faire constater que les Etats-Unis tiennent un rôle controversé mais toute fois prédominant dans la défense des droits de l'homme. En conclusion, les droits de l'homme sont sujets à des enjeux d'intérêts, doivent faire face à la dure réalité de la realpolitik et sont souvent négligés face aux barrières politiques voire économiques. On l'aura compris la relation entre une grande puissance telle que les Etats-Unis et la défense des droits de l'homme est sujette à de nombreux critères. [...]
[...] En résumé les Nations-Unis sont l'instance de prédilection de prédilection des droits de l'homme mais nombre de faiblesses institutionnelles et de dysfonctionnements sont à prendre en compte. Les Nations-Unis contraintes dans leur volonté de défense de droits de l'homme par la bureaucratie, le manque de ressources ou encore par a place prédominante prise par de grandes puissances comme les Etats-Unis. Durant l'un de nos débats en classe, lorsque nous abordions le sujet du génocide au Rwanda, un élève demanda si l'on ne pouvait pas arrêter de se focaliser sur les Etats-Unis, et plus s'intéresser à l'ONU. [...]
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