Directement issue de la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations Unies a été créée à l'initiative des vainqueurs du conflit, notamment Roosevelt, qui prit conscience de la nécessité de bâtir une paix durable par le biais d'une organisation mondiale de sécurité collective. Sa construction est intrinsèquement liée à la situation internationale de l'époque et traduit le réalisme politique de ses instigateurs.
En effet, il est décidé, au cours de plusieurs conférences durant la guerre, notamment celle de Moscou et de Téhéran en 1943, et celle de Dumbarton Oaks en 1944 puis finalement à la conférence de Yalta en 1945 de la constitution d'un conseil de sécurité où siégeront les grandes puissances victorieuses, à savoir les États-Unis, l'Union Soviétique, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. Du 25 avril au 25 juin 1945 se tient la conférence de San Francisco qui met au point la Charte des Nations Unies, et qui fonde l'ONU, organisation à vocation universelle.
Au cours des années, le nombre de membres ne fera qu'augmenter, instituant ainsi l'ONU comme l'une des premières organisations mondiales.
[...] Quelles sont les réformes envisagées ? Plusieurs réformes de l'ONU sont envisagées pour lui redonner légitimité, crédibilité et efficacité. Les réformes clés à envisager pour l'ONU Il y a donc consensus autour de l'idée de réformer les Nations Unies, reste à savoir quelles réformes sont à mettre en œuvre. En 2005 a été publié un rapport, intitulé Un monde plus sûr : une responsabilité partagée rédigé par 16 personnalités reconnues, dont le Français Robert Badinter. Le panel d'experts estime tout d'abord qu'il faut agir de manière plus volontaire pour intervenir dans les Etats qui ne protègent pas leurs citoyens, soit parce qu'ils ne le veulent pas, soit parce qu'ils ne le peuvent pas.D'où la codification d'un droit d'ingérence. [...]
[...] Les Nations-Unies doivent-elles être réformées ? Directement issue de la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations Unies a été créée à l'initiative des vainqueurs du conflit, notamment Roosevelt, qui prit conscience de la nécessité de bâtir une paix durable par le biais d'une organisation mondiale de sécurité collective. Sa construction est intrinsèquement liée à la situation internationale de l'époque et traduit le réalisme politique de ses instigateurs. En effet, il est décidé, au cours de plusieurs conférences durant la guerre, notamment celle de Moscou et de Téhéran en 1943, et celle de Dumbarton Oaks en 1944 puis finalement à la conférence de Yalta en 1945 de la constitution d'un conseil de sécurité où siègeront les grandes puissances victorieuses, à savoir les Etats-Unis, l'Union Soviétique, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. [...]
[...] Enfin, tous auraient un droit de veto. III. Cependant, une réforme semble être une entreprise ambitieuse, peut être trop quels obstacles aux réformes ? Il existe en effet de nombreux obstacles à une réforme, notamment celle des Etats, clés de voûte de l'organisation. L'opposition des Etats à toutes réformes qui ne conviendrait pas à leurs intérêts Tout d'abord, il faut rappeler pour faire passer de telles réformes, il faut obtenir les deux tiers des voix des 191 membres de l'assemblée générale de l'ONU. [...]
[...] Avec la transformation rapide du monde par le biais de la mondialisation, l'ONU est obligé de s'adapter au nouveau contexte international, mais aussi aux nouveaux acteurs, le plus souvent non étatiques, qui prennent de plus en plus de poids. Conclusion Les Nations Unies sont l'objet d'une immense attente de la part de la communauté internationale. C'est pourquoi elle doit impérativement s'adapter au contexte international ainsi qu'aux changements mondiaux. Ainsi, beaucoup attendent de l'ONU qu'elle assure une régulation du système international en protégeant les pays faibles. En outre, elle est aussi censée être la garante des droits des peuples et des Etats. Il y a consensus autour de l'idée que l'ONU doit être réformée. [...]
[...] Les auteurs du projet proposent deux solutions différentes en ce qui concerne la réforme du CS. La première prévoit la création de huit nouveaux sièges semi-permanents attribués pour 4 ans renouvelables, ainsi que la création d'un nouveau siège de non-permanent. La seconde propose la création de 3 sièges tournants et de six sièges permanents, deux pour l'Asie, deux pour l'Afrique, un pour l'Europe, et un pour les Amériques. Une dernière solution consisterait à créer six nouveaux membres permanents : Japon, Inde, Allemagne, un Latino-Américain, un Africain et un Arabe. [...]
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