Nationalisme vaccinal, COVID-19, communauté internationale, grandes puissances, sécurité nationale, biosécurité, puissance des États, individualisme, inégalités entre les États, Conseil de sécurité de l'ONU
La COVID-19 a sans aucun doute changé le cours des choses que ce soit à travers notre mode de fonctionnement, passant du contact physique au virtuel, ou par rapport à l'ajout quotidien de restrictions, pour ne citer que cela. À tout ceci, on peut ajouter les enjeux politiques qui l'accompagnent. En effet, le point d'actualité tourne autour des différents vaccins qui devraient apporter la solution à tous nos maux. Il semblerait, cependant, qu'il y ait une certaine montée du nationalisme vaccinal. Ce concept décrit le fait que les différents pays ayant découvert les vaccins, visant à lutter contre la pandémie, soient les seuls à les utiliser. On ferait, de ce fait, face à du chacun pour soi, ce qui va littéralement à l'encontre de l'image que les grandes puissances ont toujours tenu à afficher, c'est-à-dire celle de secoureur des nations en difficulté toujours à l'affut d'une mission humanitaire nécessitant une implication de leur part. Ainsi, il serait pertinent de se demander comment s'explique la montée de ce fameux nationalisme vaccinal. En jetant un regard à travers l'histoire, on remarque que, la plupart du temps, les nations ont agi selon leurs intérêts, ou plus précisément les grandes puissances.
[...] Cependant, la biosécurité a été mise en place de manière à être utilisée collectivement, à l'échelle internationale, ce qui n'est pas le cas dans les circonstances de pandémie actuelles. Elle est davantage utilisée de manière individualiste que collective, ce qui entraîne la normalisation de pratiques d'exception dans certains pays, en évinçant, par la même occasion, le respect de la vie privée des citoyens. Ce repli des États sur eux-mêmes se justifie par la crainte des différentes répercussions d'ordre politique ou économique qu'entrainera la pandémie. [...]
[...] On remarque, par exemple, que plusieurs États ont recours à des technologies numériques pour lutter contre la propagation du virus, cependant ces pratiques ne sont pas très respectueuses de la vie privée. Dans certains pays asiatiques, comme Singapour et la Corée du Sud, on procède par la géolocalisation des personnes atteintes de la COVID-19 en accédant à leurs cellulaires. Ce procédé, appelé backtracking , consiste à analyser et à collecter des données personnelles permettant de vérifier si les concernés restent effectivement confinés chez eux (Ibid., p. 8). Répercussions majeures provoquées par les risques biologiques Les risques biologiques font passer l'humain au premier plan. [...]
[...] Il semblerait, cependant, qu'il y ait une certaine montée du nationalisme vaccinal. Ce concept décrit le fait que les différents pays ayant découvert les vaccins, visant à lutter contre la pandémie, soient les seuls à les utiliser. On ferait, de ce fait, face à du chacun pour soi, ce qui va littéralement à l'encontre de l'image que les grandes puissances ont toujours tenu à afficher, c'est-à-dire celle de secoureur des nations en difficulté toujours à l'affut d'une mission humanitaire nécessitant une implication de leur part. [...]
[...] La notion de collectivité est superficielle. Elle n'est maintenue que s'il y a un intérêt en jeu profitant à tous. Dès que ce n'est pas le cas, le concept de souveraineté nationale sert d'argument pour parer à toute ingérence dans les affaires d'État. Le silence ou encore la réaction lente et très peu efficace du Conseil de sécurité en dit long sur le sujet. Cela traduit une incapacité d'agir flagrante (Raphaël Maurel, 2020). Le Conseil de sécurité est un organe extrêmement important au sein de l'ONU. [...]
[...] Les nations les plus nanties pourront aisément se relever. Ce ne sera, en revanche, pas le cas des plus démunies. Ensuite, on comprend qu'il y a une faiblesse au niveau de la communauté internationale, qui n'est finalement pas si unie et solidaire que ce qu'elle veut faire croire. Cela est visible à travers le manque de réaction et le silence dont fait preuve le Conseil de sécurité, qui serait pourtant le mieux placé pour venir à bout de ce fléau qu'est la COVID-19. [...]
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