La république populaire de Chine joue aujourd'hui un rôle de plus en plus important sur la scène régionale et internationale.
Dans l'histoire contemporaine il est rare qu'un pays ait conservé son hégémonie plus d'un siècle, on peut dès lors se poser la question de savoir si les USA pourront prolonger leur suprématie plus longtemps. La Chine va-t-elle reconquérir le monde dans les années à venir ?
Je vous propose ici de débattre sur les perspectives intérieures, régionales et mondiales.
Je m'inscrirais essentiellement dans l'école réaliste et plus particulièrement dans la théorie des transitions de puissances.
Cette théorie décrit le système international comme étant composé d'une puissance dominante, de quelques puissances secondaires, de plusieurs puissances moyenne et de beaucoup de petites puissances.
Grâce à une population nombreuse, une production économique supérieure et un pouvoir politique capable de mobiliser les ressources internes, la puissance dominante assure la stabilité du système international.
Cependant tôt ou tard, la puissance dominant entre en déclin face aux capacités démographiques, économiques et politiques ascendantes de l'une ou l'autre des puissances secondaires. Le système international entre alors dans une phase de transition qui aboutira à un nouveau système international.
Mais selon que la puissance secondaire est satisfaite ou insatisfaite la transition se fera de manière pacifique ou par l'intermédiaire d'une guerre majeure.
[...] D'autre part, une forme de contestation cette fois frontalement dirigée contre la puissance dominante, mais avec des moyens asymétriques, ceux du terrorisme, de la clandestinité, d'une violence échappant à toutes règles. Le déclin peut également s'expliquer par le fait de la trop grande implication dans les affaires mondiales de l'Etat-leader plus il y a d'engagements, plus il est soumis à la pression de ses concurrents et autres acteurs internationaux, plus il a recours à la force militaire et à la violence. L'Etat dominant voit à un moment ou à un autre, sa puissance ralentir pendant que la croissance des autres augmente. [...]
[...] A l'échelle extérieure Tout d'abord, le rayonnement culturel de la Chine reprend. Elle est l'une des puissances nucléaires et membre permanent à l'ONU. Cependant, elle fait face à une double frustration, elle est amputée d'un tiers de son territoire et elle ne peut plus s'agrandir. De plus, elle a des frottements avec presque tous ses voisins et n'est pas autosuffisante dans les domaines fondamentaux tels que l'énergie, la nourriture, l'industrie. Enfin, La Chine ne dispose d'aucune alliance pistes de réflexion. [...]
[...] Cependant, ces règles doivent être imposées aux puissances secondaires insatisfaites pour pouvoir maintenir le statu quo. D'autre part, il existe des contestations de types différents à l'hégémonie : Contestation traditionnelle On assiste actuellement à des résistances à l'hégémonie, résistances qui proviennent d'Etats ou de groupes d'Etats, qui s'opposeraient à la reconnaissance et à la stabilisation de l'hégémonie telle qu'elle est décrite, il existe 3 variantes : Une contestation diffuse Elle s'affirme sur les limites de la puissance américaine, On peut synthétiser cette variante autour d'une thèse qui estime que la puissance des Etats-Unis connaît en réalité un déclin relatif. [...]
[...] Avantage comparatif Cette 3ème piste se base sur la théorie des avantages comparatifs qui nous dit que deux pays ont toujours intérêt pour tirer le meilleur parti de leur commerce à asseoir leurs échanges sur leurs avantages comparatifs respectifs. A partir de là on pourrait prendre l'éventualité que même si le décollage de la Chine provoque des turbulences celui-ci au final profitera à tous. On pourrait éventuellement penser à une économie mondiale organisée autour de la Chine et des USA avec toujours les USA comme agent dominant. [...]
[...] Alain Peyrefitte l'avait prédit La Chine au XXIème Siècle, un Etat unifié représentant 1/5e de l'humanité Citons également Napoléon Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera Le président Bush redoute la montée militaire de la Chine, Bush déclare La Chine n'est plus un partenaire stratégique mais un concurrent stratégique L'Administration Bush entend que la Chine reste une puissance intermédiaire Un des atouts américains est que Pékin est pour l'instant mal vu de ses voisins asiatiques Ils préfèrent de loin une hégémonie américaine à une hégémonie chinoise, qui serait beaucoup plus brutale Un conflit majeur est possible mais pas certain, comme contre argument on peut évoquer le fait que la chine ne peut constituer une menace car elle se sent elle-même menacée notamment face à ses frontières mal définies. effondrement de la Chine Une autre piste de réflexion que certains auteurs avance serait l'effondrement prochain de la Chine. [...]
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