La mondialisation : de la suprématie occidentale à un monde multipolaire

Résumé du document

Au cours du 19ème/20ème, forte industrialisation ("Révolution Industrielle"). Cette révolution a entraîné des transformations totales des techniques, du travail, des rapports sociaux et humains. Il ne faut cependant pas superposer industrialisation et capitalisme, le capitalisme préexistant avant l'industrialisation.

De nouvelles règles se mettent en place : existence d'une logique sociale, non déconnectée de la politique.

"Il y a des conditions sociales à la poussée et à la réussite du capitalisme. Celui-ci exige une certaine tranquillité de l'ordre social ainsi qu'une certaine neutralité, ou faiblesse, ou complaisance de l'état" (Fernand Braudel, 1985). Il existe donc un lien entre l'économie et le politique (...)

Extraits

[...] La république de Weimar était fragile et avait mené une politique e haut salaire par rapport à la productivité. Les rythmes sont différents d'un pays à l'autre. Ce marasme est du à des origines diverses. La lutte contre la crise dans les démocraties : Application d'une politique classique : politique de déflation (baisse des dépenses budgétaires et baisse des salaires). Aux Etats-Unis, Hoover avait commencé à vouloir relancer les crédits et donc diminué les taux directeurs de la banque centrale. [...]

[...] Le tournant des années 70 : la fin des 30 glorieuses Le capitalisme en crise Système monétaire international A la fin des années 60, inflation inquiétante et aggravation du déficit américain : c'est le système entier qui est fragilisé. L'inflation et la création monétaire augmente. Les Etats-Unis vont équilibrer la balance en créant des dollars. Les banques augmentent leur taux d'intérêt, donc demande de hausse de salaire. Mais les entrepreneurs répercutent cette hausse sur les prix : on parle de serpent monétaire économique. Il y a des tensions entre pays riches : l'économie américaine est gagnante. Il y a asymétrie entre capitaux américains à l'extérieur. [...]

[...] Tiers mondisme : idéologie de la fin des années 50 jusqu'à 70 dans les pays occidentaux, courant contestataire d'extrême gauche. On assimile l'oppression des colonies à l'oppression capitaliste. Idéologie qui faiblit lors de la vérité des goulags. (Soljenitsyne : L'Archipel de Goulag). Ce tiers monde voudrait s'affranchir de la guerre froide. Conférence de Bandung en 1956 à Java : apparaître uni par les voix des chefs d'Etats historiques des indépendances. Elle réunit 29 pays dont 23 d'Asie. C'est 50% de la population qui est représentée. [...]

[...] Cela ne fonctionne pas et la référence reste toujours le dollar et la livre. Ces deux monnaies se concurrencent et ne se diffusent pas équitablement. Mais américains et anglais coopèrent. En 1927, la FED vend de l'or à l'Angleterre. Mais à la fin des années 20, les américains relèvent leurs taux d'intérêts. De l'internationalisation de la crise au cloisonnement des économies à la veille de la 2nd guerre mondiale. Dans un monde où les capitaux circulent, surtout entre les pays riches, la restriction du crédit américain touche les pays émergents (ex : Kredit Anstalt ; en 1931, elle possède 70% des crédits nationaux. [...]

[...] La division du travail se fait au profit de l'Europe. Elle réalise la plupart des échanges (en interzone) mais aussi avec les autres pays (Etats- Unis, Asie, Canada). L'Europe vend ensuite à l'Asie, puis l'Amérique et enfin aux pays du Sud. L'Europe assure elle-même le fret. Dans la 1ère mondialisation, retard des Etats-Unis (investissements au Nord et au Sud seulement). Les tarifs douaniers européens ont tendance à réaugmenter. La 1ère mondialisation voit la suprématie de l'Europe sur le monde. Les luttes commerciales sont venues renforcer les luttes coloniales. [...]