Depuis 1989 avec le démantèlement de l'URSS, on assiste à une certaine globalisation dans les échanges qui régissent le monde. Cependant, cette notion n'est pas nouvelle, si l'on pense par exemple aux études de Malthus en 1798, comparant les différences, mais surtout les ressemblances démographiques entre les états : ainsi, non pas par simple coïncidence, mais du fait de famines et épidémies, on assistait à une répartition semblable des populations.
Pourtant, cette analogie que l'on observe plus que jamais est à présent rapportée à un phénomène de mondialisation. Un phénomène qui entraîne l'absence de frontières entre les états et néglige les distances dans les échanges de marchandises et capitaux, mais que l'on applique plus récemment aux flux humains et à la culture.
Alors, comme nous pouvons le remarquer par l'omniprésence du dollar dans l'économie, on peut se demander si nous allons assister à une uniformisation culturelle. En d'autres termes, on peut se demander si la mondialisation culturelle entraîne une perte d'identité.
[...] La mondialisation culturelle entraîne-t-elle une perte d'identité et une uniformisation culturelle ? Plan de la composition Introduction I. Le phénomène de mondialisation des cultures: une homogénéisation. Les facteurs de la mondialisation culturelle. Création d'une culture globale. Dévalorisation des cultures minoritaires. II. Les limites et la régulation de cette mondialisation. Les limites. [...]
[...] Étudions dans un premier temps les facteurs de la mondialisation culturelle. Le premier facteur consiste en la diminution des coûts de transport, ce qui est à l'origine de départs en vacances plus fréquents et donc du mélange des cultures (les Européens vont par exemple dans les pays Africains ou les Caraïbes, et c'est dans ce sens qu'ils découvrent les autres cultures et on peut donc alors parler de mondialisation des cultures). Cette diminution des coûts de transport par rapport aux coûts de production des produits est aussi à l'origine de la délocalisation de certaines entreprises qui stimulent les échanges de biens matériels d'où la création de FTN (Firmes Transnationales). [...]
[...] Par ailleurs, l'occidentalisation du monde a pour conséquence de diffuser l'anglais sous une forme appauvrie : le globish (ou global english parlé dans le monde des affaires (aéroports . Partout, la machine à laver tend à remplacer la bassine en plastique qui, elle-même, a remplacé le lavoir, le tracteur remplace les chevaux de labour, la cuisine industrielle supplante en partie la cuisine traditionnelle, la culture écrite remplace la transmission orale, et la culture audiovisuelle se superpose à la culture écrite. [...]
[...] Celle-ci entraîne d'ailleurs une perte et une dévalorisation des cultures minoritaires. Cependant, cette évolution considérable admet certaines limites : il est d'ailleurs source de nombreuses contestations qui poussent à une certaine régularisation. À travers cet aspect de globalité, on peut considérer que le temps du monde fini commence comme l'a supposé Paul Valéry. On peut critiquer et ne pas accepter cette homogénéisation, mais il faudrait alors considérer le monde débarrassé de celle-ci. [...]
[...] C'est par exemple le rôle de l'UNESCO : placer la culture au coeur du développement est un investissement capital dans l'avenir du monde, la condition du succès d'une mondialisation bien comprise qui prenne en compte les principes de la diversité culturelle C'est ainsi que l'ONU proclamait l'année 2008 comme l'année internationale des langues et désignait l'UNESCO comme organisme-chef de file de cet événement. De même, face au nombre croissant de personnes atteintes du SIDA, l'UNESCO s'est prononcée en faveur d'interventions culturellement appropriées aux pratiques traditionnelles et aux croyances de chaque culture. On peut donc conclure, en admettant que notre monde est soumis à une uniformisation culturelle. [...]
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