Mondialisation / globalisation : phénomène multiforme, difficile à définir. C'est une préoccupation majeure sur le plan économique, et un des termes les plus cités dans les médias.
La mondialisation ne se réduit pas à une internationalisation des échanges : dès l'âge de pierre, il y a un processus d'internationalisation des échanges. Trois grands moments d'internationalisation des échanges :
- Empire romain
- Commerce triangulaire (découverte du continent américain = première colonisation, il s'agit d'une colonisation de peuplement)
- Deuxième colonisation (xixe siècle, il s'agit d'une colonisation de domination)
aujourd'hui, plus aucune partie du monde ne peut échapper à l'internationalisation des échanges. C'est devenu un phénomène universel, obligatoire. Cette définition laisse cependant la mondialisation comme un phénomène multiforme.
[...] Le concept d'acculturation apparait à l'origine non pas en anthropologie mais dans le débat public aux EU dans les années 1880. Jusqu'en 1880, l'arrivée des migrants étaient pensée en concept d'assimilation et non d'acculturation. Assimilation : abandon de la culture d'origine (déculturation) puis conversion à la culture du pays d'accueil. Acculturation : les contacts entre les cultures ne sont pas un processus à sens unique : il ne s'agit pas de la victoire d'une culture sur une autre, mais d'échanges bilatéraux entre les cultures. [...]
[...] Cependant, domination économique et culturelle des anglophones. Les élites sont quasiment toutes anglophones ( source de tension. En 1960, dans la province du Québec, le revenu moyen des francophones est équivalent aux 2/3 du revenu moyen des anglophones. Années 60 : moment où apparait le mouvement souverainiste québécois qui revendique l'indépendance du Québec et l'unilinguisme français. Dès 1974, l'unilinguisme se met en place (même si 10% de la population reste anglophone) mais l'indépendance n'a pas lieu. De plus, naissance de revendications de la part des autochtones qui remettent en cause l'idée de 2 peuples fondateurs, car elle nie leur propre histoire. [...]
[...] En revanche, la mondialisation des capitaux est beaucoup plus poussée ; les le marché qui est allé le plus loin dans la mondialisation. En quelques dizaines d'années, le capital a acquis une mobilité quasi-parfaite : le capital peut changer de localisation instantanément et sans coût. A L'émergence d'un marché mondial des capitaux L'interconnexion des marchés des capitaux Processus de mondialisation financière, qui peut se résumer à deux processus d'interconnexion : - interconnexion entre les différents marchés des différents actifs : le marché monétaire (où les banques achètent de la monnaie centrale), le marché des capitaux à long terme, le marché à terme (marché sur lequel on achète un produit aujourd'hui et qui est livré dans 3 mois), et le marché des changes (sur lequel on échange des devises). [...]
[...] L'homogénéisation culturelle est vue comme un objectif politique souhaitable, alors qu'au Canada on souhaite s'en protéger. Ainsi, en France, on parle de manière négative de communautarisme Idée selon laquelle chaque groupe vivrait selon ses propres règles, indépendamment des autres ; ce modèle ne créerait pas de lien social entre les groupes mais plutôt des tensions. Ce n'est cependant pas un simple relativisme culturel : il y a référence à une norme générale supérieure. Ainsi, au Canada, mise en place du dispositif d'accommodement raisonnable : les principes généraux du droit sont posés comme supérieurs mais il faut chercher les moyens de concilier la norme supérieure avec les croyances particulières du groupe pour éviter la discrimination. [...]
[...] Les NTIC ont permis de réduire les coûts de transaction. Smith : les coûts de transactions limitaient la taille du marché. La réduction des coûts de transaction permet donc d'augmenter la taille du marché, et de créer un marché mondial. - Le vieillissement démographique Taux d'épargne : proportion du revenu qui est épargné (épargne/revenu). Toutes les classes d'âges n'épargnent pas de la même manière. C'est entre 40 et 59 ans que les gens épargnent le plus afin de préparer leurs retraites. [...]
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