« Ce qui est bon pour l'Amérique est bon pour le monde ». Derrière cette citation de Bill Clinton se profile parfaitement l'idéologie américaine. Cette nation multiculturelle a réussi à tirer profit de la Seconde Guerre mondiale et de l'affaiblissement des vieux pays européens pour se faire une place au premier rang mondial. Les Etats-Unis (EU), devenus la super-puissance du 20e siècle, ont su insuffler au reste du monde leur mode de vie et imposer une autorité internationale, notamment sur les plans politico-économique, militaire et culturel.
On peut alors s'interroger sur les causes d'une telle réussite du modèle étatsunien, de par ses bases et son fonctionnement, mais également sur les limites d'un tel système, les problèmes auxquels il est confronté.
[...] La question des minorités hispanique, et amérindienne fait également de l'ombre au tableau. Les premiers, issus de l'immigration massive, s'entassent généralement dans les quartiers du sud des États unis. Ils sont asservis par les grands exploitants agricoles qui bénéficient ainsi d'une main-d'œuvre locale et soumise. Quant aux Amérindiens, ils revendiquent leurs terres, volées par les colons. Ils seront finalement marginalisés dans des espaces clos, hors des plus grandes zones urbaines. Viendra ensuite le temps des revendications féministes dans les années 60, la libération spirituelle des jeunes générations, la counterculture Mais il existe également quatre autres sources de contestation extérieures. [...]
[...] En conclusion, le modèle américain, depuis 1945, a connu une hégémonie remarquable, grâce à des stratégies économiques et un fonctionnement politique viable. Les EU ont su profiter des atouts à leur disposition et faire du l'anglo-américain la langue de communication synonyme d'internationalisme. Ils sont l'incarnation du soft power. Mais derrière les murs dorés du modèle américain s'ancrent parallèlement des dysfonctionnements internes et externes. Cette nation multiculturelle, irriguée par le rêve de melting pot, se retrouve plutôt confrontée à un salad boil : les peuples se mélangent en apparence, mais le communautarisme reste de vigueur. [...]
[...] Le modèle américain de 1945 à nos jours : fondements, fonctionnement, problèmes Ce qui est bon pour l'Amérique est bon pour le monde Derrière cette citation de Bill Clinton se profile parfaitement l'idéologie américaine. Cette nation multiculturelle a réussi à tirer profit de la Seconde Guerre mondiale et de l'affaiblissement des vieux pays européens pour se faire une place au premier rang mondial. Les États unis devenus la super puissance du 20e siècle, ont su insuffler au reste du monde leur mode de vie et imposer une autorité internationale, notamment sur les plans politico-économiques, militaires et culturels. [...]
[...] L'idéologie américaine repose sur une société favorisant l'individualisme. Ainsi, Kennedy déclarait ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays Les pionniers américains ont établi la légende du self-made-man, ou comment chacun peut réussir à force de travail et de volonté. Ce mythe se retrouve dans les fameux westerns et leurs chercheurs d'or, et a permis l'essor d'une société dynamique et volontaire, armes nécessaires au développement de l'économie. [...]
[...] La dualité de la société américaine se fait ressentir. Plus de 17 États présentent un pourcentage supérieur à 13 de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, l'assurance maladie est un bien trop souvent réservé aux classes aisées, les ravages des catastrophes climatiques laissent des milliers de foyers sans logement et le gouvernement a trop tendance à fermer les yeux. Face aux gated communities (quartiers privés surveillés par une police privée) s'élargissent les quartiers pauvres, majoritairement habités par les minorités hispaniques ou noires. [...]
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