Pour certains, la crise du Darfour est symptomatique d'une guerre ethnique relative à l'histoire du pays lui-même et à ses multiples colonisations.
Il s'agirait d'un conflit essentiellement entre le régime arabo-musulman et les Africains noirs chrétiens, animistes venant du Sud.
Tandis que pour d'autres, la vision d'un conflit racial entre les milices « arabes » et les tribus « africaines » est erronée, restrictive voire dépassée.
Bernard Henri Lévy y voit plutôt un conflit de l'islam radical contre l'islam modéré.
Alors que pour Marc Lavergne, spécialiste du Soudan au CNRS, il ne faut pas stigmatiser la situation. Selon lui, il s'agirait d'un conflit « entre les tribus arabisées, que le mode de vie a tantôt rapproché tantôt opposé, et dont certaines sont instrumentalisées par Khartoum. »
[...] Elles pourraient être appliquées dans le cas du Darfour. En effet, la Politique Européenne de Sécurité et de Défense vise des missions humanitaires ou d'évacuation des ressortissants ; des missions de forces de combat pour la gestion des crises, y compris des opérations de rétablissement de la paix. Mobilisation des associations et des politiques Force est de constater les nombreux rapports commentant la situation catastrophique au Darfour. Entre autres, Jody Williams, Prix Nobel de la Paix, a rendu un rapport accablant, le 12 mars 2007. [...]
[...] Mais la crise demeure. Le 14 et 15 août soldats de la Mission de l'Union Africaine au Soudan se déploient sur le sol soudanais. Cette force interafricaine est inefficace, sous-équipée et sous-payée. Elle ne dispose d'aucun moyen d'intervention offensif réel et doit s'astreindre à un travail factice. Le 5 mai 2006, Khartoum et le Mouvement de Libération du Soudan signent un accord appelé la paix d'Abuja au Nigéria. Cependant, deux fractions minoritaires du Darfour refusent de le signer. Les violences se poursuivent. [...]
[...] Depuis, la mobilisation politique a disparu de la plupart des agendas. Grâce aux médias, certaines voix ont réussi à se faire entendre, à informer et à sensibiliser une partie de l'opinion publique et à dénoncer le manque d'implication des politiciens. L'enquête de la Cour Pénale Internationale Le 25 mars 2005, une commission d'enquête, mandatée par le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations-Unies estime que les crimes au Darfour relèvent des crimes contre l'Humanité. Elle dresse une liste de 51 responsables. [...]
[...] Mais cette résolution demeure inapplicable puisque pour son application, elle nécessite l'accord du président soudanais : Omar Al-Bachir. Le 14 février 2007, au sommet France-Afrique qui a lieu à Cannes, le Soudan s'oppose à l'arrivée des casques bleus. Ainsi malgré environ une dizaine de résolutions prises par les Nations Unies, la plupart sont sans effet notable. L'Organisation des Nations Unies et l'Union Africaine prennent des mesures légères, insuffisantes et dilatoires. La situation demeure bloquée. Les positions des membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies Même si la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni semblent prédisposés à prendre des mesures sur les massacres qui sévissent au Darfour, le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies est composé de cinq membres. [...]
[...] La mobilisation internationale autour de la crise du Darfour Introduction Le Darfour, c'est l'Enfer sur Terre. C'est ainsi que Kofi Annan, ancien secrétaire aux Nations-Unies, et Prix Nobel de la Paix, déplorait la situation dramatique au Darfour en 2004. Le Darfour est la région Sud-Ouest du Soudan. Le Darfour a pour capital Khartoum. Pour certains, la crise du Darfour est symptomatique d'une guerre ethnique relative à l'histoire du pays lui-même et à ses multiples colonisations. Il s'agirait d'un conflit essentiellement entre le régime arabo-musulman et les Africains noirs chrétiens, animistes venant du Sud. [...]
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