Guerre en Irak, Coalition, armée américaine
Le succès de la coalition en Irak est ici étudié à l'aune de ses objectifs initiaux : convaincre la population d'adhérer à cette stratégie militaire.
[...] L'engagement de la coalition multinationale en Irak a été sujet à une grande controverse. En effet, les Etats-Unis se sont engagés contre l'avis des Nations Unies. Les pays étaient extrêmement divisés sur la question. C'est pour cela que la coalition a été surnommée « coalition des bonnes volontés ». En effet, des alliés traditionnels des Etats-Unis, dont la France, ont refusé d'y participer. D'autre part l'alliance s'est rapidement disloquée, nombre de pays étant confrontés à l'opposition de leur opinion publique à cette guerre. [...]
[...] Egalement, dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest du pays, une partie de l'insurrection tribale sunnite a formé en septembre 2006 le Conseil du salut d'Anbar, dirigé par Abdul Sattar Abou Richa (il sera remplacé un an plus tard par son frère Ahmed Abou-Risha). Ces sunnites s'allient au gouvernement d'al-Maliki et aux Américains contre Al Qaida en Mésopotamie. Ils parviennent à faire de la province d'Al-Anbar, l'un des foyers de l'insurrection islamiste, l'une des plus sûres du pays[]. La sécurité s'améliore petit à petit dans le pays, et l'armée et les forces de sécurité sont totalement recréées, formées et reconstituées par l'armée américaine. [...]
[...] La guerre a cependant permis la fin des sanctions des Nations Unies et de l'embargo. D'autre part, les forces de la coalition ont obtenu un avantage décisif sur le terrain, en créant des conditions favorables à la renaissance d'une nation et en combattant efficacement ses ennemis, mais elles ont également réveillé le terrorisme. Enfin, bien que la coalition se soit retirée d'Irak la laissant aux mains des américains, la sécurisation du pays risque encore de demander un suivi important de la part de ceux qui ont participé à sa transformation au cours des six dernières années. [...]
[...] Un succès amoindri par les incertitudes quant au futur de l'Irak Pourtant, la situation est plus complexe, et les premiers succès laissent place à certaines incertitudes quant au futur du pays. La situation est en contraste criant avec les déclarations victorieuses répétées par le gouvernement américain dans les premières semaines, selon lesquelles l'Irak est en voie de stabilisation. D'une part, malgré quelques interventions spectaculaires, la coalition multinationale a du faire face à des insurgés féroces et très organisés, mettant en difficulté ses forces armées. Les attentats se sont multipliés et la présence de troupes étrangères sur le territoire irakien a souvent radicalisé la position de certains groupes. [...]
[...] Ces forces dépendaient sur le plan opérationnel du United States Central Command. Il est important de ne pas confondre les actions et interventions de la coalition multinationale, qui a opéré pendant une durée déterminée et encadrée par les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies citées ci dessus, et les campagnes menées par les Etats-Unis depuis et dont les succès et échecs font encore l'actualité. Les forces armées engagées lors de l'offensive initiale étaient les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie. [...]
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