Qatar, plan international, économie, sécurité, moyens financiers, Russie, printemps arabe, Riyad, l'Arabie saoudite, Libye, Égypte, CCEAG conseil de coopération des États arabes du golfe
Indépendant de la Grande-Bretagne depuis 1971, le Qatar ne devient un acteur régional et international important que depuis l'arrivée au pouvoir de l'émir Hamad Al-Thani par un coup d'État, en 1995. Bien qu'il soit aujourd'hui le pays le plus riche du monde en termes de PIB/habitant, il est aussi l'un des plus petits États du golfe (avec une superficie de 11 432 km2) situé entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Dès lors, dans quelle mesure ce pays cherche-t-il à contrebalancer des faiblesses intrinsèques par une forte influence au plan international ?
[...] Elle est l'exemple d'un recentrage du monde arabe sur la péninsule arabique, mettant un terme à la suprématie déjà déclinante de l'Égypte dans le champ de la production culturelle. Le volet sportif constitue aussi un levier majeur du rayonnement de l'Émirat (ex. : organisation de la coupe du monde de football en 2022) Au plan régional Sa diplomatie d'influence se concrétise par la conduite de nombreuses médiations : en Palestine, dans le cadre de la réconciliation inter palestinienne entre le Hamas et le Fatah ; au Liban, entre les différentes factions nationales pour mettre fin à la crise politique (Accord de Doha - mai 2008). [...]
[...] Bien qu'il souhaite se diversifier, le Qatar est encore fortement dépendant des hydrocarbures : de son PIB et de ses exportations. C'est la raison pour laquelle son PIB a fortement augmenté dans les années 2000 à la suite de l'augmentation des prix des hydrocarbures : 8 milliards de dollars en 1995 contre 192 milliards en Ces ressources financières s'accompagnent de faiblesses géopolitique et géographique Tout d'abord, l'émirat subit un stress hydrique important et fait face à une insécurité alimentaire chronique (le pays importe de sa nourriture). [...]
[...] En parallèle, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis exercent une pression sur le Qatar et tentent de l'isoler au sein du CCEAG. À cet égard, Riyad et Abou Dabi ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs auprès de l'Émirat du Qatar en mars Si cette crise est importante, leur relation a néanmoins connu des moments plus critiques En effet, des accrochages armés ont eu lieu entre les deux puissances au début des années 1990 à la suite d'un litige territorial. De plus, la crise a récemment connu une détente, le 17 avril 2014, par la conclusion d'un accord entre le Qatar et les autres monarchies du CCEAG. [...]
[...] Dans quelle mesure le Qatar cherche-t-il à contrebalancer des faiblesses intrinsèques par une forte influence au plan international ? Indépendant de la Grande-Bretagne depuis 1971, le Qatar ne devient un acteur régional et international important que depuis l'arrivée au pouvoir de l'émir Hamad Al-Thani par un coup d'État, en 1995. Bien qu'il soit aujourd'hui le pays le plus riche du monde en termes de PIB/habitant, il est aussi l'un des plus petits États du golfe (avec une superficie de 11 432 km2) situé entre l'Arabie saoudite et l'Iran. [...]
[...] S'il jouait jusqu'alors le rôle d'un médiateur neutre dans la résolution des conflits les printemps vont bouleverser la donne. II. Le rôle plus engagé et orienté du Qatar Toutefois, le Qatar joue, depuis le début du printemps arabe, un rôle beaucoup plus engagé et orienté, accentuant ainsi sa rivalité avec l'Arabie saoudite et son isolement. A. Une dynamique de médiation et de neutralité Le Qatar rompt sa dynamique de médiation et de neutralité en prenant parti pour des forces contestataires dans les printemps arabes : du « soft » au « hard Power » ? [...]
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