Géographie et géopolitique, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, 11 septembre 2001, relations atlantiques, défense européenne, autonomie stratégique, États-Unis, Mouvement 5 étoiles, Italie, article 5 de l'OTAN, Europe, URSS, Francis Fukuyama, La fin de l'histoire et le dernier homme, relations transatlantiques, chute de l'URSS, paix, idéal démocratique, guerre froide, communisme, libéralisme, coopération, question européenne, Vladimir Poutine, attentats
Francis Fukuyama, dans son livre "La fin de l'histoire et le dernier homme" publié en 1992, théorise la fin de l'histoire comme la fin des conflits due à la chute de l'URSS et la fin des principaux antagonismes qui ont marqué la seconde moitié du XXe siècle. L'attentat du 11 septembre apparaît comme le contre-événement de la théorie de Fukuyama sur l'établissement de la paix par la diffusion des idéaux démocratiques. Il a également marqué la fin de la croyance aveugle des pays européens en la toute-puissance américaine, et en a révélé les failles. La vision optimiste qui régnait depuis la fin de la guerre froide grâce à la victoire du modèle libéral sur le communisme a été marquée par un retour à la réalité forcée.
[...] Enfin, on constate que les États changent de plus en plus leur politique étrangère, et mettent en avant leur opposition à la Chine malgré tous les autres conflits. Les questions atlantiques perdent de plus en plus d'intérêt pour les Américains, qui sont préoccupés par la zone indopacifique. Ce désintérêt pour l'Europe s'accompagne d'un manque de considération pour ses alliés. Cela pousse de plus en plus les pays européens à vouloir une autonomie stratégique par rapport aux États-Unis. Cela passe par le renforcement des pouvoirs de l'Union européenne dans des domaines où elle n'avait pas de prérogatives auparavant. [...]
[...] On a souvent reproché à l'OTAN de ne plus avoir d'intérêt parce qu'il n'y a plus d'ennemis (l'URSS). Dans ce cas, l'attentat du World Trade Center et la pression que la Russie exerce sur l'Europe de l'Est justifieront le maintien de l'Alliance. Par ailleurs, on constate que l'Alliance reste attractive, car elle a connu un large visage d'élargissement en 2006, avec l'introduction de 7 nouveaux pays qui sont l'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. [...]
[...] En conclusion, les relations atlantiques loin d'être pacifiques sont en effet traversées par des tensions et des rivalités. Les États-Unis remettent de plus en plus en cause l'aide américaine systématique aux pays européens, souhaitant une Europe plus forte, mais toujours sous leur influence. Une Europe qui suit les États-Unis dans la lutte contre l'hégémonie chinoise. Quant à l'Europe, elle se veut plus indépendante, sans avoir à ce jour les moyens réels d'assurer sa propre défense, notamment face à la Russie qui n'hésite pas à avancer peu à peu dans les territoires ukrainiens. [...]
[...] Dans quelle mesure les États-Unis et l'Europe se sont-ils rapprochés ou éloignés après les attentats du 11 septembre 2001 ? Les relations transatlantiques de 1945 à nos jours La vie transatlantique comme une montagne russe : décrire et discuter de l'évolution des relations américano-européennes du 11 septembre à l'administration Trump. Francis Fukuyama, dans son livre « La fin de l'histoire et le dernier homme » publié en 1992, théorise la fin de l'histoire comme la fin des conflits due à la chute de l'URSS et la fin des principaux antagonismes qui ont marqué la seconde moitié du XXème siècle. [...]
[...] Ces deux continents partagent encore une solide histoire commune, font partie de la même civilisation et partagent des idéaux démocratiques communs. Les divisions internes à l'Occident ne sont donc pas à exagérer, mais à prendre en compte pour permettre une meilleure coopération entre ces deux puissances que sont les États-Unis et l'Europe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture