L'idée de « sécurité collective » renvoie à un système dans lequel les États sont d'accord pour ne pas utiliser unilatéralement la force. Il y a là un objectif précis : empêcher l'usage arbitraire et agressif de la force armée en dissuadant ou en punissant l'État qui a enfreint les règles.
La Charte des Nations Unies ordonne le système de sécurité collective de la scène internationale afin de garantir la paix et la sécurité internationales, l'Organisation peut prendre des mesures collectives en vue de prévenir et d'écarter les menaces possibles. Ce système a ainsi recours aux mécanismes de règlements pacifiques des différends à travers l'arbitrage et la conciliation ainsi qu'aux actions internationales de maintien ou de rétablissement de la paix. Toute mesure de défense de l'ordre public international est mise en œuvre par l'intermédiaire du Conseil de Sécurité.
Aujourd'hui cependant, les moyens employés pour garantir la paix internationale ne semblent plus efficaces, pour Kofi Annan « nous vivons une crise du système international qui ne pourra être surmontée sans une réforme radicale de l'ONU » . Le bilan de l'action de l'Organisation en matière de maintien de la paix et de préservation de la sécurité internationale est en effet mitigé, les mandats manquent souvent de clarté, les moyens sont trop limités, les contraintes bureaucratiques sont trop lourdes…
On peut donc se demander quelles sont les perspectives pour le maintien de la paix dans un environnement international en constante évolution.
[...] Article 49 Les Membres des Nations Unies s'associent pour se prêter mutuellement assistance dans l'exécution des mesures arrêtées par le Conseil de sécurité. Article 50 Si un Etat est l'objet de mesures préventives ou coercitives prises par le Conseil de sécurité, tout autre Etat, qu'il soit ou non Membre des Nations Unies, s'il se trouve en présence de difficultés économiques particulières dues à l'exécution desdites mesures, a le droit de consulter le Conseil de sécurité au sujet de la solution de ces difficultés. [...]
[...] Le risque en question est suffisamment grave pour pouvoir être considéré comme une possibilité réelle qui affecte les choix politiques, la référence à un litige particulier permet ainsi de distinguer la crise des périodes de fortes tensions prolongées. Une crise suppose donc une prise de décision, c'est une situation insolite caractérisée par son instabilité qui oblige à adopter une posture spécifique afin de revenir au mode usuel de vie. Après l'échec de la Société des Nations, l'Organisation des Nations Unies est créée en 1945 avec pour but premier de maintenir la paix et la sécurité internationales (Article 1er de la Charte de San Francisco). [...]
[...] L'ONU contribue ainsi à désamorcer les crises internationales et à régler les conflits. Outre la réparation, l'ONU œuvre également au niveau de la prévention des conflits, ses opérations vont du rétablissement de la paix à l'assistance humanitaire, en passant par le maintien de la paix, qui peut prendre la forme de cessez-le-feu ou de création d'une zone tampon. L'Organisation a ainsi contribué à désamorcer la crise des missiles de Cuba en 1962 et la crise du Moyen-Orient en 1973. Plus récemment dans les années 90, la souveraineté du Koweït a été rétablie grâce à l'ONU. [...]
[...] Mise en place et fonctionnement des Opérations de Maintien de la Paix 1. La création d'une Opération de Maintien de la Paix 2. Le fonctionnement et la gestion des Opérations de Maintien de la Paix B. Les différents types d'Opérations de Maintien de la Paix 1. Les Opérations de Maintien de la Paix de première génération, dites Opérations Traditionnelles (1948 1989) 2. Les Opérations de Maintien de la Paix de deuxième génération (1989 1993) 3. [...]
[...] Les différentes formes que doit revêtir une telle coopération sont définies en janvier 1995 dans Le supplément à l'Agenda pour la paix[7] du Secrétaire général, il parle ainsi de consultation, d'appui diplomatique, de co- déploiement d'effectifs et d'opérations conjointes. Aujourd'hui les besoins en maintien de la paix sont toujours plus importants et l'ONU ne peut plus répondre seule aux demandes, c'est pourquoi les organisations régionales, et surtout celles africaines, interviennent de plus en plus fréquemment. En ce qui concerne l'Union Européenne, ses capacités militaires ont été particulièrement appréciées lors de son intervention au cours de l'Opération Artémis en 2003, avec la Force multinationale intérimaire d'urgence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture