Mali, démocratie instable, Touareg, coup d'Etat, contestation populaire
Le Mali est un pays composé de plusieurs ethnies : les Mandingues (qui représentent 40% de la population, ethnie majoritaire), les Touaregs (1.7%). L'islam est pratiqué par 90% des Maliens.
C'est une ancienne colonie française de 1898 à 1960. Le 22 septembre 1960, c'est la proclamation de la république du Mali.
En mars 1968, par un coup d'Etat militaire, Moussa Traoré prend le pouvoir. En 1979, il interdit tout groupement politique puis instaure une dictature et un parti unique, l'Union Démocratique du Peuple Malien (UDPM).
En mars 1991, un coup d'Etat de Amadou Toumani Traoré le renverse. Ce dernier réinstaure la démocratie avec les premières élections libres en 1992. Mais c'est Alpha Oumar Konaré qui est élu. Traoré ne devient président qu'en 2002.
[...] Mais c'est Alpha Oumar Konaré qui est élu. Traoré devient président qu'en Le problème Touareg Les Touareg sont une minorité ethnique qui vit dans la région du Sahara central. Leurs différences avec les autres ethnies les poussent à une lutte armée depuis les années 90. Depuis la fin du conflit en Libye, les Touaregs rassemblés dans le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA), se sont concentrés dans la région Nord-est du Mali et réclament l'indépendance de l'Azawad (qui représente 3 régions maliennes : Kidal, Tombouctou et Gao). [...]
[...] Le Mali I Une démocratie instable 1 Un long chemin vers la démocratie Le Mali est un pays composé de plusieurs ethnies : les Mandingue (qui représente 40% de la population, ethnie majoritaire), les Touaregs ( 1.7 L'islam est pratiqué par 90% des maliens. C'est une ancienne colonie française de 1898 à 1960. Le 22 septembre 1960, c'est la proclamation de la république de Mali. En mars 1968, par un coup d'Etat militaire, Moussa Traoré prend le pouvoir. En 1979 il interdit tout groupement politique puis instaure une dictature et un parti unique, l'Union Démocratique du Peuple Malien (UDPM). En mars 1991, un coup d'Etat de Amadou Toumani Traoré le renverse. Ce dernier réinstaure la démocratie avec les premières élections libres en 1992. [...]
[...] Les militaires prennent leurs armes et s'emparent au soir de la radiotélévision nationale située à Bamako. Dirigée Amadou Sanogo, ils prennent d'assaut le 22 mars le palais présidentiel et renverse le président ATT Le déroulement des premiers jours Les putschistes instaurent un couvre-feu et suspendent la Constitution, ferment les frontières (ce qui crée des problèmes pour les réfugiés). ATT reste introuvable et n'a pas été encore capturé par les putschistes. Plusieurs arrestations de membres de l'ancien gouvernement et de partis éligibles lors de l'élection d'avril prochain, placement en résidence surveillées des chefs militaires loyalistes capturés et de nombreuses exactions commises par les mutins mais une demande d'un retour au calme a été fait à ses troupes par la junte. [...]
[...] La banque mondiale et la banque africaine ont quant à elles suspendu leurs aides La pression interne Les « bérets rouges » troupes qui avaient à leur charge la défense du palais présidentiel se sont regroupés et se préparent à lancer une contre-offensive sur la capitale pour récupérer le pouvoir La contestation populaire L'assemblée nationale, dissoute par les putschistes, a condamné « sans réserve » le coup d'Etat et exigé « le rétablissement de l'ordre constitutionnel normal ». Plusieurs dizaines de partis et organisations de la société civile ont annoncé le 25 la création d'un « front » contre le putsch. L'alliance pour la démocratie au Mali et le Rassemblement pour le Mali (principales formations politiques du pays), font également partie du front. [...]
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