“The past two centuries of Western domination of world history have been a major historical aberration. All aberrations end eventually. Asia will return to centre stage again”. Telle est la ligne directive de la doctrine de Kishore Mahbubani, ancien Premier Ministre de Singapour et créateur du courant de pensée de “l'Asiatisme” comme puissance internationale de demain. Si la tournure de l'économie mondiale de ces dernières décennies semble donner raison à Kishore Mahbubani dans ce sens, la culture de la paix et la gestion des crises humanitaires est un sujet portant plus à débat. Si des pays tiers-mondistes il y a 30 ans (Singapour, Corée du Sud) font aujourd'hui partie des cadors économiques mondiaux, ils ont du adapter leur présence diplomatique internationale en conséquence. La question est de savoir s'ils ont su le faire et se hisser au niveau des puissances occidentales, régnant en maitre sur le secteur humanitaire et les gestions de conflits internationaux. Il suffit de jeter un œil au conseil de sécurité des Nations Unies pour s'apercevoir qu'on n'y compte qu'un seul membre asiatique (la Chine) quand l'Europe en compte trois, et on peut ainsi se poser la question de la réelle place de l'Asie sur la scène internationale. Malgré leur implication très modérée voire passive sur les derniers conflits et interventions internationales, doit on directement en déduire que l'Asie cultive une culture de la paix ?
[...] A défaut de ne pas faire pencher la balance dans ces négociations, on peut reconnaitre à l'Asie un refus total d'ingérence dans des actions multilatérales dans des zones de guerre. Mais soyons clairs, de nos jours, les pays développes s'intéressent bien plus à l'humanitaire et au développement pour ainsi placer ses pions et ses intérêts dans des pays en construction plutôt qu'a partir en croisade contre le terrorisme ou le séparatisme. L'aide au développement apparait de plus en plus comme un phénomène ayant d'excellents impacts directs et indirect, pour le donateur comme pour le receveur. [...]
[...] Pékin a pris une option différente ces dernières années, préférant renforcer les relations bilatérales, et tenter une aventure en Afrique, à la conquête d'un nouveau marche, et ce avec des entreprises privées et non une ONG d'Etat La réussite de cette entreprise reste somme toute douteuse et les moyens employés ont porté à polémique, mais il s'agit bien la d'une manœuvre économique au nom de la pacification et du développement du monde. Ainsi, le Japon semble être celui qui s'est le mieux établi comme pacificateur en dehors de ses frontières et comme acteur du développement aux cotes des autres puissances internationales. [...]
[...] So on ne peut pas déjà affirmer si elle cultive la paix, on peut déjà dire que la paix n'est pas ancrée dans la culture et dans la société. Contrairement à ce qu'on pourrait penser d'une région tournée vers l'animisme et le bouddhisme, des pays se sont forges via des campagnes guerrières, et on s'aperçoit rapidement que l'imagerie actuelle des sociétés asiatiques se repose toujours sur cette logique. Dans le manga japonais, les comtes chinois ou ne serait-ce que dans la construction de la société indienne, on observe des rapprochements à une hiérarchie guerrière. [...]
[...] Le maintien de la paix et la gestion des crises humanitaires par les puissances asiatiques ? L'Asie cultiverait-elle une culture de la paix comme le pense Kishore Mahbubani ? past two centuries of Western domination of world history have been a major historical aberration. All aberrations end eventually. Asia will return to centre stage again”. Telle est la ligne directive de la doctrine de Kishore Mahbubani, ancien Premier Ministre de Singapour et créateur du courant de pensée de “l'Asiatisme” comme puissance internationale de demain. [...]
[...] On connait le pro-asiatisme de Mahbubani mai on peut penser que dans ce cas, il exacerbe en fait une participation plus retenue dans les conflits internationaux de l'Asie et une montée de ses activités d'aide au développement. En effet, on peut accorder une forme spirituelle de pacifisme dans quelques pays d'Asie via leur culture et tradition, mais en aucun cas celle-ci ne s'est traduit par une réelle forme de paix dans l'Histoire, si on a tendance à l'oublier, l'Asie a été un des continents connaissant le plus de conflits au 20eme siècle, et des tensions persistent, des conflits sont proches et paraissent inéluctables (Chine-Taiwan, Corée). [...]
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