Étant donné que les organisations criminelles ne considèrent pas les frontières internationales comme des obstacles, elles constituent une menace non seulement pour les pays dans lesquels elles sont installées, mais aussi pour toutes les sociétés dans lesquelles elles mènent leurs activités. Au niveau local ou communautaire, les activités de ces organisations représentent des menaces parce qu'elles engendrent souvent une série de problèmes sociaux, comme l'abus des drogues et la violence, ce qui entraîne des augmentations des coûts liés aux soins de santé, aux programmes sociaux et à l'application de la loi. Cependant, comme la majorité des activités illégales sont menées « dans la clandestinité », et sont par conséquent difficiles à détecter pour les organismes d'application de la loi, les chiffres réels ne sont pas disponibles...
[...] Les mesures adoptées par certains pays pour protéger leur territoire et leurs citoyens contre la criminalité transnationale peuvent avoir des conséquences extra-territoriales. Par exemple, si l'efficacité des lois sur l'immigration d'un pays est affaiblie, que ce soit parce que ses responsables de l'immigration sont corrompus ou parce que de quelconques failles législatives dans ses lois sur l'immigration sont exploitées, les autres pays peuvent obliger les citoyens de ce pays à se procurer des visas à titre de mesure de protection. [...]
[...] L'importance de la Task force en termes d'intégration se situe dans le fait qu'elle réunit, dans des structures de coopération internationale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, des États membres de l'UE, des États de l'Espace économique européen, des candidats à l'adhésion à l'UE et la Russie. Financial Action Task Force La Financial action task force est le comité le plus important en matière de coopération internationale contre le blanchiment d'argent. Fondée lors du sommet du G7 à Paris en 1989, elle compte aujourd'hui 29 membres (dont la plupart font partie de l'OCDE). Son secrétariat se trouve au siège de l'OCDE. [...]
[...] Réunions précédentes Milan, Italie - 2001 : Les ministres ont continué de mettre en œuvre les recommandations du Groupe de Lyon concernant la lutte contre le crime transnational organisé. Ils ont également discuté de l'immigration illégale, de la contrebande et du trafic d'êtres humains et de financement du terrorisme. De plus, ils ont demandé que des mesures vigoureuses soient prises pour lutter contre la criminalité et la pornographie juvénile sur Internet, et ont convenu d'accorder une haute priorité à la sensibilisation du public et à la prévention, ainsi qu'aux enquêtes et aux poursuites de particuliers et de groupes impliqués dans la pornographie juvénile. [...]
[...] D'autres cherchent à être reconnus dans la communauté en faisant des dons à des hôpitaux, des oeuvres de bienfaisance, des universités et des partis politiques La coopération entre les organisations criminelles transnationales, qui est déjà un facteur important dans le nouvel ordre mondial du crime, devrait se poursuivre et prendre de l'ampleur. Les partenariats, les échanges et les alliances, à court ou à long terme, permettent à ces syndicats de mieux échapper aux organismes d'application de la loi, de partager l'infrastructure existante et de mieux gérer le risque. Habituellement, les ministres de la Justice et de l'Intérieur des pays du G8 examinent lors de leur réunions annuelles, les travaux du Groupe de Lyon (anciennement le Groupe d'experts en crime transnational organisé). [...]
[...] D'après les autorités italiennes, plusieurs des mafiosi les plus recherchés ont trouvé refuge au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud Asie (les triades, le Grand Cercle, le Yakuza et les bandes vietnamiennes) Les triades chinoises, le Grand Cercle et le Yakuza japonais sont parmi les plus importants groupes impliqués dans la criminalité transnationale de souche asiatique. Les triades d'aujourd'hui, qui sont pour la plupart basées à Hong Kong, Macao et Taïwan, ne sont pas des organisations monolithiques dotées d'une structure hiérarchique stricte comme d'autres organisations criminelles transnationales, la mafia italienne par exemple. Il s'agit plutôt de collectifs de groupes individuels qui normalement opèrent indépendamment, mais qui pourtant collaboreront souvent les uns avec les autres. [...]
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