Le commerce par la mer représente une majorité du commerce mondial. Cependant, l'insécurité plane, en effet, la haute mer est un lieu dangereux, où des mesures de sécurité efficaces sont difficiles à mettre en place. De même que dans certaines zones de mouillage, certaines côtes et ports, notamment dans les pays du tiers monde sont des zones d'extrême violence. Les pirates, n'ont aucun mal à attaquer des bâtiments peu ou pas protégés. Quant à la menace terroriste, elle est plus présente que jamais.
Il apparaît logique que les pirates et terroristes maritimes exercent sur les mêmes zones, en effet, ils s'agit des voies de communication maritimes les plus empruntées de la planète, par où transitent énormément de marchandise et de fonds provenant de partout dans le monde. Cependant, cette géographie d'action commune semble être le seul point commun entre pirates et terroristes, en effet, leurs méthodes d'action diffèrent, car ils ne poursuivent pas la même finalité, le profit privé pour les uns, des considérations idéologiques pour les autres.
On peut alors se poser une question : existe-t-il un lien quelconque entre terrorisme maritime et piraterie ?
[...] L'argent extorqué par les terroristes l'est dans un but communautaire, afin d'entretenir un groupe et ses actions. On est loin du simple profit personnel. Dans ce cas-là on peut reconnaître l'utilisation par les groupes terroristes de pratiques de pirates sans pour autant qualifier cela de piraterie classique Nous avons là un lien qui se caractérise par l'utilisation de moyens communs à différents desseins. Cependant, il existe d'autres points communs entre la piraterie et le terrorisme maritime, notamment la menace qu'ils représentent et les répercussions qu'elle peut avoir sur le commerce international. [...]
[...] Le terrorisme maritime constituerait alors une menace plus grande encore car il serait pratiqué par des professionnels de la violence en mer. [...]
[...] Ces attaques s'opèrent traditionnellement de nuit, dans les ports ou zones de mouillage, mais le gouvernement français rapporte que 1/5 des attaques ont lieu en pleine mer. Elles visent les cargos ou bateaux-citernes, dont les marchandises transportées peuvent être revendues par les pirates, de plus, certains de ces navires partent pour des durées de plusieurs mois, les membres d'équipages sont alors payés à bord ce qui implique la présence de fortes sommes d'argent de nature à intéresser les pirates. Les bateaux de plaisance sont aussi régulièrement la proie de la piraterie maritime. [...]
[...] En effet, depuis la fin des années 60, moins de 200 attentats terroristes maritimes ont été répertoriés. Le terrorisme maritime se différencie de la piraterie maritime, ici, les actions les plus fréquentes seront : la prise d'otage, la destruction de navire, le meurtre de passager, ou encore l'utilisation de navire de manière offensive (comme par exemple en le chargeant d'explosifs et en le dirigeant contre un port ou un autre bâtiment) Les zones à risques sont sensiblement les mêmes que pour la piraterie, notamment concernant les Philippines, terrain d'action de nombreux groupuscules islamistes. [...]
[...] On trouve ensuite les bandes organisées, type organisation mafieuse dont les pillages permettent de réunir des fonds et qui pratiquent aussi bien le vol et le meurtre que l'enlèvement avec demande de rançon, ou chantage. Enfin, les groupes terroristes dont les pillages et enlèvements servent en majorité à récolter des fonds mais une question se pose : Peut-on considérer leurs actions comme de la piraterie ? II) Qu'est-ce que le terrorisme maritime ? Jusqu'à présent, le terrorisme maritime était l‘une des formes de terrorisme faisant le moins parler d'elle, le domaine de la mer étant réservé aux pirates. [...]
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