« L'histoire est tissée d'évènements, c'est à dire de ce qui interrompt des processus, c'est proprement l'imprévisible, l'indéductible » . En l'occurrence, les traités de Westphalie représentent un moment majeur dans l'histoire des relations internationales. Sous l'influence de divers faits historiques tels que, la fin du Moyen-âge, les grandes découvertes, la naissance du sentiment national et la Réforme, ils ont été signés en 1648. Ils mettent fin à la guerre de trente ans, qui représente un conflit autant religieux que politique. L'Europe connaît désormais de nouvelles règles, caractérisées par la liberté religieuse et l'émergence d'un système d'Etat indépendant, ce qui provoque un net affaiblissement de l'Empire Hasbourg. Si le système internationale contemporain est appelé « système Westphalien » c'est parce que le morcellement de l'Empire marque la naissance de l'Etat souverain tel que nous le connaissons aujourd'hui . Cependant, ce système Westphalien n'est plus accepté par tous les politologues. La fin de la guerre froide, la mondialisation, la montée en puissance des acteurs transnationaux, le développement du terrorisme international, peut être interprété comme signe du déclin de l'Etat. Il ne serait plus le principal acteur des relations internationales, et par conséquent la vision d'un système inter-étatique hérité de l'ordre Westphalien aurait perdu de sa pertinence .
La société internationale s'est profondément diversifiée depuis la fin de la seconde guerre mondiale à la suite de profondes évolutions politiques, sociales, économiques et juridiques. Il convient d'admettre que les Etats occupent toujours une place fondamentale quant à l'exercice du pouvoir international, qu'il s'agisse de la paix ou de la guerre, des relations avec les individus, de l'accueil des investissements étrangers ou des relations diplomatiques . Toutefois, l'émancipation des acteurs non étatiques qui résultent de l'intensification des échanges économiques et culturels ont bouleversé la structure de la société internationale et influent grandement le déroulement de la vie internationale. Des Organisations Internationales Intergouvernementale ont été créée. On peut faire référence à l'Organisation internationale du Travail, l'Organisation mondiale de la Santé et l'Organisation des Nations unies qui exercent souvent une influence de premier plan dans les secteurs de la vie internationale que ce soit à l'échelle universelle ou dans le cadre des différentes régions du monde. Leur action devient de plus en plus importante d'année en année. Elles contribuent à changer profondément la nature de la société internationale et des relations internationales, qui ne dépendent plus exclusivement de la volonté des Etats souverains, mais aussi des structures nouvelles qu'elles apportent et dans lesquelles ces relations se déroulent pour une grande part aujourd'hui. A côté d'elle, des Organisations Internationales privées ont été créée en très grand nombre depuis 1945, notamment des entreprises, des banques internationales et des Organisations non Gouvernementales tel qu'Amnesty International ou Médecins sans frontières. Les peuples eux-même constitue une réalité sociologique et de psychologie collective et jouent un rôle dans le déroulement des relations internationales.
En l'occurrence nous allons nous penché sur la théorie du Libéralisme qui né en opposition au Réalisme, développe l'idée qu'il est important de prendre en compte des acteurs tels que les ONG, les entreprises multinationales, les organisations humanitaires ou de coopération entre les Etats(ONU). Leur analyse soutient que la globalisation ainsi que le progrès des techniques de communication de la structure interne des Etats eux même, a amené à une remise en question des postulats du réalisme, notamment concernant la coopération entre les Etats, et la conception des Etats en tant qu'acteurs uniques dans le champs des relations internationales.
On évoquera tout d'abord l'évolution de la pensée libérale au court du temps afin de mettre en relief l'importance des événements historiques sur les penseurs. Certaines théories des Lumières semblent pionnières en la matière. On s'attardera particulièrement sur l'idéalisme de Kant qui annonce la philosophie libérale du 19ème siècle, le wilsonisme, et le mondialisme contemporain. Dans le prolongement de cette tradition, il s'est développé le « transnationalisme » qui relativise le rôle de l'Etat en accentuant son analyse sur l'importance de la multiplication des rapports d'interdépendance. Ensuite nous allons voir qu'il y des tensions à l'intérieur du Libéralisme. L'accent mis sur les libertés personnelles, le libre échange, et l'accumulation de propriété peut mener à une société où l'inégalité, la suspicion et la rivalité battent à leur plus haut point. Dans une direction opposée, on trouve dans le Libéralisme des valeurs cherchant à fournir les conditions d'une société juste à travers des institutions démocratiques et une économie orientée vers l'aide sociale. Projetant ces tensions à l'ère de la globalisation, le Libéralisme propose deux possibilités. La variante du Néolibéralisme propose des règles internationales qui seraient minimales et des institutions relativement faibles et un statu quo orienté. Dans ce monde l'économie grandissante serait forte mais inégalement distribuée. En conséquence, les actions militaires préventives restent la seule possibilité pour gérer le chaos et la violence produite par la dépossession des communautés. Puis, le modèle le plus progressiste est défendu par les Libéraux radicaux, qui cherchent à augmenter la régulation en renforçant les institutions internationales. Ceci en mettant en place des institutions plus démocratiques et plus responsables devant les conséquences négatives de la globalisation.
[...] Cette idée a été reprise par certains penseurs au milieu du 19e siècle. Notamment par Richard Cobden, qui était un éloquent opposant à l'exercice du pouvoir arbitraire par les gouvernements. Dans son ouvrage Free Trade as the Best Human Means for Securing Uniersal and Permanent Peace (1842) il argue que le progrès de la liberté dépend du maintien de la paix, de l'élargissement du commerce et de la diffusion de l'éducation Il pensait que le libre échange et la diminution du pouvoir du gouvernement allait créer un ordre du monde plus pacifique[17]. [...]
[...] Cet argument du pouvoir de la loi comme moyen de régler le problème des guerres, avait déjà été avancé par J. Bentham à la fin du 18e siècle. Ce dernier a montré que les Etats fédéraux tels que la Confédération Américaine et la Ligue Suisse ont été capables de transformer leurs identités en passant d'un conflit d'intérêts à une fédération plus pacifique. On peut noter la célèbre citation de Bentham, entre les intérêts des nations, il n'y a nulle part de réels conflits Puis, ce dernier a soutenu que la force de l'opinion publique pourrait influencer les Etats à tenir leurs promesses, et donc que l'intégration international n'était pas autant atteignable et indésirable que complètement inutile Une autre personnalité des Lumières a contribué à la pensée libérale. [...]
[...] Ce sera la Ligue des Nations. Pour être effective, la Ligue avait besoin d'un pouvoir militaire. Cela se traduira par le développement de l'idée de la sécurité collective. À l'issue d'un arrangement, chaque Etat accepte que la sécurité de l'un concerne tous les autres Etats, et est d'accord pour s'unir afin de répondre aux agressions. La Ligue a aussi proclamé le principe d'« autodétermination »pour toutes les nations, qui constitue une des caractéristiques de la pensée libérale des relations internationales. [...]
[...] Le libéralisme nommé de privilège »soutient les bienfaits de cette conception et la nécessité de son expansion à l'ensemble du monde. Cependant, au regard des faits, l'application du libéralisme ne favorise qu'une partie du globe, qui apparaît comme la plus aisée. Puis, sa propagation, parfois menée de force, semble être un moyen pour les politiciens de promouvoir leur pouvoir sans toutefois se soucier réellement d'appliquer ces valeurs Les bienfaits de l'ordre libéral occidental questionné par les faits Les quatre mots clé du Libéralisme sont : égalité juridique, démocratie, liberté et libre marché. [...]
[...] Des valeurs libérales manipulées en vue de l'extension du pouvoir B. Le désarroi de la réalité 1. Des conséquences négatives sur la démocratie et les droits de l'homme 2. Une participation des citoyens requise Introduction L'histoire est tissée d'évènements, c'est à dire de ce qui interrompt des processus, c'est proprement l'imprévisible, l'indéductible En l'occurrence, les traités de Westphalie représentent un moment majeur dans l'histoire des relations internationales. Sous l'influence de divers faits historiques tels que, la fin du Moyen-âge, les grandes découvertes, la naissance du sentiment national et la Réforme, ils ont été signés en 1648. [...]
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