Un État qui devait être multiconfessionnel. État créé par la France. De la Syrie, dont elle a hérité par mandat, elle crée le Liban, dominé par des chrétiens. La France devait doter le Liban d'une constitution qu'on date de 1926 (très modifiée) après. Elle met en place un état multiconfessionnel.
[...] Le tournant de la guerre : 1982 Opération paix en Galilée, invasion israélienne. Les combattants palestiniens quittent le Liban Les enjeux du conflit : la place des Palestiniens, le régime confessionnel Deux questions divisent les Libanais. L'avenir du régime confessionnel : abolir, maintenir ou transformer. La grande partie des chrétiens, majoritaires, sont évidemment partisans du conservatisme. Mais certains chrétiens, alliés à des musulmans (chiites), sont pour l'abolition de ce système. Mouvement de gauche. Enfin, une dernière partie, plutôt musulmane également pour un aménagement. [...]
[...] La date de début de la guerre : 13 avril 1975. Attaque d'un bus palestinien par des chrétiens maronites dans un contexte de violence (réponse à un assassinat qui avait lui-même répondu à une autre ) Beyrouth coupé en 2. Le centre-ville de Beyrouth est détruit : souks, centre multiconfessionnel. Chrétiens (hostiles aux Palestiniens, car ils estiment que le Liban paie trop cher) CONTRE panarabistes fédérés autour de Kamal Joumblat (son fils Walid aujourd'hui). Ville séparée en deux par une ligne verte Attaque de camps palestiniens en zone chrétienne (Tall al-Zatar). [...]
[...] La majorité des soldats est syrienne. Les Palestiniens continuent de s'opposer aux Israéliens au Sud. Israël envahit alors le sud Liban en mars 78. Condamnés par l'ONU, les Israéliens se retirent sauf dans une petite zone où ils maintiennent quelques soldats et recrutent une armée de chrétiens chargée d'assurer l'influence d'Israël sur la zone. C'est le moment où les Arabes prennent les armes. Les chrétiens ont peur de l'Islam politique au Liban et espèrent le soutien d'Israël contre la montée de l'islam politique au Liban. [...]
[...] La Syrie envahit la zone Le bilan de la guerre à 120000 sur une population de 4 millions (en 15 ans). La zone la plus détruite est le centre-ville de Beyrouth. L'économie est sinistrée. La monnaie libanaise, monnaie forte avant la guerre, est tellement faible, que l'on affiche les prix en dollars. Au plan social, les inégalités se sont énormément creusées. Population qui s'est déplacée, regroupements par communautés, homogénéisation des territoires. Beaucoup d'émigration : qui permet d'ailleurs au Liban de garder une certaine vitalité économique. [...]
[...] L'Ouest de Beyrouth est sous la guerre des milices jusqu'à l'arrivée de l'armée syrienne en 1987 qui désarme les milices. Dans la partie Est, c'est plus simple, car contrôlé par les Forces Libanaises jusqu'en 88. En 88, nouvelles élections. Mais impossible de faire des élections. Le président donne le pouvoir au chef des armées (maronite Michel Aoun). Michel Aoun veut restaurer le pouvoir de l'Etat libanais contre les milices et l'armée syrienne. Ses deux ennemis. Contre la Syrie, il lance la guerre de libération en 89. [...]
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