Monde arabe, émirat islamique radical, printemps arabe, insurrection islamiste, État islamique et du Levant, Daesh
Depuis le début d'un printemps de plus en plus maudit par les populations de la région, la région se transforme peu à peu en bataille rangée entre diverses obédiences qui ont envie de radicalisation. On le sait depuis très longtemps, pour diviser rien de tel que de favoriser les extrémismes de tous bords. De fait, les groupes les plus radicaux sont les plus structurés du monde arabe. Les régimes autrefois omnipotents en connaissaient la portée. Ils appréhendaient secrètement les dangers de ce printemps avorté en Algérie et qui se poursuivait imperturbablement, par une réaction en chaîne tant annoncée qui allait tour à tour renverser des régimes réputés solides.
[...] De fait, les groupes les plus radicaux sont les plus structurés du monde arabe. Les régimes autrefois omnipotents en connaissaient la portée. Ils appréhendaient secrètement les dangers de ce printemps avorté en Algérie et qui se poursuivait imperturbablement, par une réaction en chaîne tant annoncée qui allait tour à tour renverser des régimes réputés solides. Le Tunisien Ben Ali assuré d'être un grand allié de la France, le Guide révolutionnaire libyen Kadhafi convaincu de plaire aux grandes puissances, l'Égyptien Moubarak, allié indéfectible des Américains, le Syrien Bachar et son alliance stratégique avec la Russie, etc. [...]
[...] Ces derniers faisant plusieurs fois le tour de la Kaaba vénérée, selon l'État islamique, comme à l'époque des idolâtres. En regard de la puissance développée par Daesh (l'un des acronymes arabes de l'État islamique) il n'est pas impossible qu'au terme d'une campagne visant à englober la péninsule dans le Califat, l'EIIL s'engagerait vers la jonction avec un AQMI restructuré en composante de l'EI et prêt à fondre sur le Maghreb. Depuis deux mois, les centaines de raids américains contre Daesh n'auront réussi à freiner son expansion ni en Irak ni en Syrie. [...]
[...] Avec à terme l'idée de fondre le monde arabo-musulman en un immense califat dont l'hostilité n'aurait d'égal que la puissance. Déjà cet État islamiste extrémiste tend à gommer toute frontière étatique entre les États nationaux auxquels il s'était déjà attaqué, en l'occurrence l'Irak et la Syrie où il s'est taillé un Califat englobant d'immenses pans de territoires appartenant à ces deux pays. La refonte des nationalités par cette entité islamiste radicale en expansion constitue le second volet de ces entités vouées à terme, à croiser le fer avec les puissances occidentales, afin de faire revivre les épopées guerrières d'antan, dans le sens de leur propre idéologie religieuse radicale. [...]
[...] Leurs dirigeants autrefois choyés devenaient des parias à renverser impérativement. Dès 2011, les têtes commencèrent à tomber : après Ben Ali, c'est Khadafi puis Moubarak quitte à faire voler en éclat toute cohésion nationale. C'est le cas de la Libye, à présent menacée de désintégration à travers le soulèvement des tribus. La rébellion centrée à Benghazi, seconde ville du pays et siège de Ouarfalah, la tribu libyenne la plus forte, se mua rapidement en insurrection islamiste, qui se propageaient à Tripoli avec la tribu des Tawarek et de Tarhunah. [...]
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