La communauté internationale regrette, déplore, condamne, avertit, menace… L'expression « communauté internationale » est désormais omniprésente dans les médias : quelle est cette entité exploitée par la presse, la télévision mais aussi par les hommes politiques, les chefs d'Etat ou de gouvernements ? Lorsque cette communauté s'exprime, agit, qui est derrière ? N'est-elle pas qu'un de ces maux instruments, un des ces faux semblants que l'on brandit afin de justifier, au nom de l'intérêt général, la poursuite d'objectifs particuliers ? Ou cette communauté a-t-elle une réalité ? Ou est-elle les deux à la fois, enjeux permanents entre les Etats, chacun cherchant à se l'approprier, mais aussi amorce d'unité entre tous les hommes ?
En cette aube du 21e siècle, la dénonciation « communauté internationale » se réfère à trois représentations mouvantes qui peuvent tout autant se combiner que s'exclure. Le groupe nominal « communauté internationale » ferait penser à d'aucun les pays membres de l'Organisation des Nations unies. D'autres penseraient à une juxtaposition de grandes puissances prêtes à se donner le titre de représentants de tous les autres pays d'une puissance moindre dans le dessein de défendre des intérêts qui seraient communs. Et dans des circonstances tout autres, cette communauté est assimilée à l'opinion publique internationale dont l'existence est sujette à controverses.
On voit, de par cette tentative de définition, toute l'ambiguïté que renferme le terme communauté internationale. En effet, aucune définition exacte et précise à travers un cahier des charges institutionnalisé précisant son objet et ses buts, n'en est donnée d'où la problématique que pose la question de sa légitimité.
Mais avant d'en arriver jusque-là, il convient d'étudier l'historique de cette notion, d'élucider les concepts de communauté internationale et des différents organes qui la définissent, et d'en étudier les caractéristiques actuelles et les incertitudes qui y sont liées.
[...] Institutions internationales. Jean Claude ZARKA, edition Ellispes. Entretien donné dans le journal Libération le 12 janvier 1995 Bien qu'imparfaite l'ONU à une légitimité universelle et peux obtenir de résultats. Dans un entretien au journal Le Figaro du 6 mars 1995 Michel Virally, L'organisation mondiale, Arman Colon www.un.org/News/fr-press/docs/2005/DSGSM275.doc.htm DECLARATION SUR L'IRAK DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,M. JACQUES CHIRAC (18 mars 2003) hºRÌh‹bOJ[19]QJ[20]^J[21]mHsH!jhºRÌh X£OJ[22]QJ[23]U ^J[24]HYPERLINK "http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/bulletin.asp?liste=20030318.html&submit. x=9&submit.y=7" "_blank" Discours de Jacques Chirac, président français, à l'ouverture de la 58e session de l'Assemblée générale de l'ONU septembre 2003. [...]
[...] De plus, l'ONU est souvent perçue par l'opinion publique comme un lieu d'échange entre les États afin de statuer sur des questions politiques pour remplir le mandat premier de l'ONU qui est d'assurer la paix. Or, Boutros Boutros-Ghali mentionne lui même[15] que 70% de l'activité des Nations unies sont consacrés aux questions de développement Ceci est en complet accord avec sa mission, car le développement est un des facteurs premiers de paix, mais les effets du développement sur les peuples n'étant pas visibles immédiatement et médiatiquement, il s'agit d'un aspect des actions de l'ONU qui ne lui permet pas d'améliorer son image auprès de l'opinion publique et donc de renforcer sa légitimité. [...]
[...] L'Union européenne est par ailleurs aussi représentée par le Président du Conseil et par celui de la Banque Centrale européenne. Plusieurs États membres du G8 font même pressions pour un élargissement rapide comprenant la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, le Mexique et l'Égypte ce qui donnerait naissance au G14. Cet élargissement paraît aujourd'hui compréhensible, car tous ces pays sont des acteurs importants de l'économie et de la sécurité mondiale et ressentent la nécessité de pouvoir parler en leurs propres noms face à la Communauté internationale et ainsi de pouvoir peser dans les décisions majeures telles que le réchauffement climatique ou bien la résolution de conflits. [...]
[...] Deux conférences, celle de Dumbarton Oaks de 1944 suivie par celle de Yalta en février 1945 s'avéreront nécessaire à la réponse du mode de scrutin. Si les pays les plus importants acceptent les termes de la procédure, ils gardent le fameux veto des grandes puissances Le 25 avril 1945, lors de la réunion les 50 nations en conflit contre l'Axe s'unissent lors de la conférence de San Francisco et finalisent les principes régissant l'Organisation des Nations Unies, à partir de ce jour naît l'ONU. Les Nations unies sont une institution internationale créée le 26 juin 1945 à San Francisco pour résoudre les problèmes internationaux. [...]
[...] Il est donc essentiel à sa légitimité que sa composition reflète l'état du monde. L'élargissement s'impose à de nouveaux membres permanents En effet, cette problématique des membres représentant qui siège au conseil de l'ONU est de plus en plus décriée dans une conception du monde où tous les pays ont leurs mots à dire, beaucoup ne se sentent pas représentés correctement. La Légitimité même de cette institution est mise à mal, car ce mode de représentation est formé en partie de pays puissants issus de la Seconde Guerre mondiale. [...]
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