Le 20 mars 2009, le Figaro titre un de ses articles : « Afghanistan, la guerre contre les talibans s'intensifie ». Le même jour, « Israël-Palestine : l'impasse ? » est publié dans Le Monde par Yves Aubin de La Messuzière. « Crise : les pays de l'UE cherchent à resserrer les rangs » dans la rubrique économie du journal Le Monde ce 19 mars.
Bref, vous l'aurez compris, aujourd'hui la production d'information en temps de guerre est devenue chose commune. Toutefois, nous avons tendance à oublier tous les mécanismes que cela implique et comment nous en sommes arrivés là aujourd'hui. Communiquer en temps de crise est un pourtant relativement récent (début du XXe siècle) et qui semble peut être normal. Mais en interrogeant la production de l'information, on se rend compte que derrière les présupposés quotidiens de notre approche de l'information, on oublie qu'elle est née d'une nécessité dans un contexte bien particulier et qu'elle a évolué selon les méandres des relations internationales (RI) et les contraintes qu'elle a rencontrées ou qu'elle rencontre encore aujourd'hui. Il est dans ce cas intéressant de se demander : Dans quelle mesure la production de l'information est-elle une « nécessité contraignante » en temps de guerre pouvant par delà remettre en cause la labélisation de la guerre, c'est-à-dire la garantie officielle de qualité de l'information en temps de crise ?
[...] Bref, vous l'aurez compris, aujourd'hui la production d'information en temps de guerre est devenue chose commune. Toutefois, nous avons tendance à oublier tous les mécanismes que cela implique et comment nous en sommes arrivés là aujourd'hui. Communiquer en temps de crise est un qque chose de pourtant relativement récent, cad du début du s et qui semble peut être normal. Mais en interrogeant la production de l'information, on se rend compte que derrière les présupposés quotidiens de notre approche de l'information, on oublie qu'elle est née d'une nécessité dans un contexte bien particulier et qu'elle a évolué selon les méandres des RI et les contraintes qu'elle a rencontrées ou qu'elle rencontre encore aujourd'hui. [...]
[...] Les RI ont donc pour effet de rendre nécessaire l'institutionnalisation de l'information et par là de la propagande. c. Une information à manier avec précaution Entre institutionnalisation, internationalisation, enjeux diplomatiques et effets des RI, la production d'information en temps de guerre et au-delà de celle-ci apparait comme une nécessité. Toutefois, elle comporte des limites, le projet Dariac en étant une bonne illustration. En résumé, le député français Dariac considère que les diplomates ne sont pas assez compétents en terme de propagande et souhaiterait remettre ce service à des spécialistes. [...]
[...] Afin d'accéder à une certaine forme de légitimité, la propagande se voit structurée, bureaucratisée ds des services, au sein de bureau, au cours de conférence ce qui renforce l'idée que la propagande se veut une nécessité pour les pays. Entre gouvernement et SDN, l'institutionnalisation se veut plurielle, mais converge entre les pays. a. le rôle des gouvernements Tout d'abord, mentionnons le rôle des gouvernements qui développent des services de propagande au sein à l'échelle étatique. La propagande devient dès lors une affaire des gouvernements. [...]
[...] En effet, avec la multiplication de la propagande au niveau international et le contexte d'incertitude qui règne, le besoin de se comparer se fait de plus en plus sentir, car il est un bon moyen pour les gouvernants de prendre des décisions plus ajustées. Connaitre l'étranger est un enjeu de taille surtout en temps de guerre. Et le contexte belliqueux du début du s n'a pas été sans transformé, intensifié les études faites sur la psychologie et les mentalités étrangères. [...]
[...] De plus, la restriction de l'information internationale est renforcée par le poids croissant des agences audiovisuelles privées. En effet, depuis les années 80-90, on assiste à une réorganisation du marché des images internationales autour d'un nombre restreint de producteurs avec des échanges entre l'UER (Union Européenne de Radiodiffusion) et ce que Dominique Marchetti appelle ses unions sœurs concurrencées de plus en plus par les échanges d'un petit nombre d'agences audiovisuelles mondiales présentant plusieurs avantages comme la rapidité des délais ou l'offre de sujets dits prêts à être diffusés et permettant d'illustrer de manière rapide une information avec des bureaux et des correspondants géographiquement avantageux de par leur couverture mondiale. [...]
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