Brésil, enjeux internationaux, ONU Organisations des Nations Unies, Conseil de sécurité, PIB Produit Intérieur Brut, social, politiques, géopolitique
Les débats abordés portaient sur la réforme rendue nécessaire du fonctionnement des Nations Unies. En effet, l'ONU est régulièrement critiquée pour son inefficacité face à la liberté des états d'intervenir où ils veulent et quand ils veulent : cela était vrai durant la Guerre Froide, ça le reste aujourd'hui (absence d'action par l'absence de consensus pour la Guerre d'Irak, le conflit israélo-palestinien ou la guerre civile syrienne par exemple). Plusieurs raisons existent à cela. D'abord, le système onusien repose sur le droit de véto de cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, qui correspondent aux cinq principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Leurs intérêts étant divergents, ils utilisent en général ce droit de véto en fonction de ce qui va les arranger, et non de la bonne cohésion des nations : il suffit donc de l'opposition (fréquente) d'un membre permanent pour qu'aucune résolution ne puisse sortir d'une réunion des Nations Unies.
[...] ) est un encouragement et illustre le potentielle diplomatique du pays. Il est intéressant de revenir et d'analyser la position de l'Argentine et de l'Ukraine à laquelle se sont joints le Brésil et le Mexique, visant à la suppression du droit de véto dans les cas de risque pour la paix ou d'absence d'unanimité. Cette proposition a été rejetée mais a rencontré un écho favorable dans de nombreux pays qui malheureusement se sont abstenus lors du vote. Cette situation démontre malheureusement la difficulté de faire avancer les choses tant les pays actuellement privilégiés veulent maintenir leur position dominante. [...]
[...] ) face aux « anciennes ». Il est difficile dans ces conditions de défendre l'intérêt de tous et de réaliser un travail efficace. La réforme des institutions elle-même semble difficile : les pays avantagés (membres permanents) préfèrent conserver leurs positions ; les pays qui pourraient prétendre à un pouvoir renforcé (obtention d'un siège supplémentaire au Conseil de Sécurité) vont davantage défendre leur accession au « club » que suggérer de remettre le système à plat ; les « petits pays » ne sont donc que peu écoutés. [...]
[...] Justification et stratégie du Brésil face aux enjeux internationaux actuels Etat de la question Les débats abordés portaient sur la réforme rendue nécessaire du fonctionnement des Nations Unies. En effet, l'ONU est régulièrement critiquée pour son inefficacité face à la liberté des états d'intervenir où ils veulent et quand ils veulent : cela était vrai durant la Guerre Froide, ça le reste aujourd'hui (absence d'action de par l'absence de consensus pour la Guerre d'Irak, le conflit israélo-palestinien ou la guerre civile syrienne par exemple). [...]
[...] On ne peut considérer l'abstention de tant de pays comme un hasard pour une question aussi fondamentale. Elle n'a pu provenir que d'un travail de lobbying de grandes nations comme les Etats-Unis ou la Russie. Il s'agira donc à l'avenir de mieux savoir intéresser ces pays à notre cause : dans la coopération au développement et l'investissement économique, par exemple ; mais aussi, le Brésil pourrait proposer que son possible siège futur au Conseil de Sécurité soit usé comme un véritable porte-parolat des pays peu puissants et sous-représentés. [...]
[...] Contexte socio-économique et politique du pays Contexte économique : Le PIB brésilien représente aujourd'hui plus de milliards de dollars (8ᵉ mondial), et l'économie brésilienne a connu une croissance de en 2017, après il est vrai une crise économique lourdement ressentie et des années de récession qui ont - encore - fait augmenter les inégalités. L'économie est relativement diversifiée : son large territoire et le climat dont il bénéficie en font un grand producteur de mais, de coton, de riz et de manioc, ainsi que de canne à sucre permettant la production d'éthanol (biocarburant). Le Brésil possède également plusieurs mines (houille . ) et surtout des gisements pétroliers. Le pays est une puissance aéronautique (Embraer), papetière (de par ses ressources forestières). [...]
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