Les premiers contacts pertinents au sens de notre étude sont ceux entretenus à l'époque de Louis XIV au XVIIe siècle. Des jésuites sont envoyés en Chine pour rencontrer l'empereur chinois Kangxi. C'est lors de ces premiers contacts que les jésuites soulignent les ressemblances entre les souverains, tant sur le plan de la légitimité qu'ils tiennent de Dieu que sur l'espace de domination. Le roi Louis XIV et l'empereur Kangxi ont un point commun que les jésuites ignoraient alors : ils allaient être les deux souverains qui ont le plus longtemps régné dans l'histoire de leur pays. Les relations entre le pays se partagent ensuite entre sciences et arts, les deux pays s'échangent des chercheurs, et travaillent ensemble dans certains domaines.
[...] L'arrivée au pouvoir de De Gaulle en 1958 va changer la diplomatie française, l'année 1964 va marquer un tournant dans les relations franco-chinoises. Le Général de Gaulle et la reconnaissance de la Chine populaire Les relations entre les deux pays sont plutôt tendues dans l'après-guerre, et c'est en 1964 que le général de Gaulle va faire un sérieux pas en avant. Le 27 janvier 1964, un bref communiqué est publié simultanément à Paris et à Pékin : Le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République populaire de Chine ont décidé, d'un commun accord, d'établir des relations diplomatiques. [...]
[...] Jacques Chirac sait que cette visite d'État sera la dernière de son mandat, il va quitter la présidence au mois de mai 2007. Lors de cette visite, les Chinois vont reconnaître à Chirac le mérite de s'être intéressé à leurs pays. La relation entretenue depuis 1997 s'est peu à peu renforcée, les Chinois se sont mis à connaître Chirac et à l'apprécier. La même année Jacques Chirac inaugure officiellement le musée du Quai Branly. Ce projet lui tient à cœur et il le porta tout le long de son mandat. [...]
[...] Cette nouvelle période qui s'ouvre s'annonce différente dans les relations qu'entretiennent la France et la Chine, cette proximité, cette admiration mutuelle ne se retrouveront pas au cœur de la relation entre les deux pays. Aujourd'hui à la retraite, Jacques Chirac entretient toujours des relations amicales avec la Chine. Sa passion est restée intacte. En avril 2009, il rend visite à son ami le Président Hu Jintao à Pékin. Un an plus tard en novembre 2010, il reçoit le président chinois. Leur rencontre leur permet de discuter des sujets internationaux, mais aussi des rapports France- Chine. Aujourd'hui, Jacques Chirac se déplace très peu. [...]
[...] Une partie plus culturelle où les deux pays ont exprimé la volonté de renforcer leur coopération dans les domaines culturels, éducatif et technologique. Cette déclaration conjointe a permis à la France et la Chine de briser la glace : leur relation est dévoilée au grand jour. Jacques Chirac a la satisfaction d'avoir conclu des accords, qui se relèvent être une première. Le travail d'Henri de Charrette a été très important, lui et son homologue chinois ont grandement contribué à l'aboutissement de cette déclaration conjointe. [...]
[...] Pourtant Jacques Chirac va réussir à établir une relation plus que diplomatique en se rapprochant de la vision du général de Gaulle sur la Chine. Sous le mandat du président Chirac, la France va entretenir des relations économiques et politiques. Ces liens s'exercent sur fond d'une relation personnelle entre Jacques Chirac et l'Empire du Milieu. On ne peut pas comprendre les liens entre les deux pays à cette époque (1995-2007), si l'on ne tient pas compte de la relation personnelle qu'entretenait le président Chirac avec la Chine. [...]
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