« Il vaut mieux vivre un jour comme un lion que cent jours comme un mouton » disait David Ben Gourion, un des fondateurs de l'Etat d'Israël.
L'État d'Israël possède un territoire réduit se situant au proche orient, sur la côte méditerranéenne, au nord de l'Égypte, au sud du Liban et à l'ouest de la Jordanie et de la Syrie. C'est une démocratie de type parlementaire, indépendante depuis le 14 mai 1948 après le vote pour le plan de partage de la Palestine de l'ONU, et c'est le seul pays au monde possédant une majorité de populations juives (près de 75 %).
Avec une population de 7 700 000 habitants et une superficie de 20.000 km², l'influence de ce pays aurait pu être assez limitée dans la région du proche orient. Cependant, le territoire Israélien est très désertique, l'eau ne recouvre que 2 % de son territoire, les régions fertiles du Sud ont besoin d'une quantité d'eau impressionnante et les nouvelles grandes agglomérations comme Tel-Aviv ou Jérusalem sont elles-mêmes grandes consommatrices d'eau.
[...] Israël a un besoin crucial d'eau. Elle en a besoin pour lancer ses industries, pour ses habitants qui se réfugient en masse dans cette nouvelle démocratie, et pour l'agriculture qui va transformer les marécages et les terres arides des plaines du Jourdain en terres fertiles et très rentables. Ainsi, dès 1953, Israël décide d'assécher le lac Houleh, afin de s'attirer la totalité du débit du Jourdain. À partir de là, débute la construction de ce qu'on appellera plus tard l'aqueduc national qui a pour vocation de distribuer l'eau dans la région désertique du Néguev et pour les terres agricoles du sud. [...]
[...] Moshe Dayan, le grand et sanguinaire général Israélien dira dans ses mémoires : J'ai suivi mon chemin sans montrer mon chagrin ni ma joie, j'ai vécu ma vie, je ne pouvais faire que deux choses : semer le blé, le labourer, le moissonner et combattre les fusils qui menacent nos maisons. Que chacun de vous cultive la terre de nos ancêtres avec l'épée à portée du lit. A la fin de vos jours, prenez là et remettez là à vos enfants cela résume en peu de phrases l'idéologie israélienne. Mais peut-on reprocher quelque chose à un peuple qui s'est vu sacrifier 6millions d'Hommes sur l'autel de l'humanité ? [...]
[...] Seulement, la marine Israélienne a décidé d'arraisonner la flottille. Cette action fit 9 morts et 28 blessés. Les réactions de l'opinion publique internationale fut vives, la cour de justice des droits de l'Homme de l'ONU a demandé une commission d'enquête, ce qu'Israël a refusé et a voulu enquêter elle-même avec pour mission enquêter sur les aspects relatifs à l'action entreprise par l'État d'Israël pour empêcher des navires d'atteindre les côtes de Gaza (Libération juin 2010). Face à la réaction et la pression internationale, Israël n'a presque rien cédé, sauf la reprise des exportations agricoles de la bande de Gaza, sous contrôle Israélien, mais des rapports de l'ONU démontrent que les exportations restent quasi-nuls. [...]
[...] L'Etat d'Israël est un très grand exportateur agricole malgré son climat en grande partie désertique. Il est de plus autosuffisant sur le plan de l'alimentation à 95% (qu'il complète avec l'importation de céréales, sucres, café, cacao ce qui crée des besoins en eau exacerbés. Nonobstant, un traité de paix a été signé avec la Jordanie en 1994, qui détermine entre autres le partage des eaux du Jourdain entre les deux Etats souverains. Cet accord semble respecté, car aucune contestation ne se fait entendre à ce jour. [...]
[...] Ainsi, alors qu'autrefois le fleuve du Jourdain était immense, il n'est actuellement par endroits qu'un court d'eau, voir est complètement asséché à certaines périodes de l'année. Le Jourdain a pour vocation de se jeter dans la mer Morte, qui, de fait, s'assèche elle aussi. Toutes ces tensions et ces conflits font craindre Israël pour sa sécurité et intérieure, et extérieure. Celui-ci s'isole donc de plus en plus avec ses voisins arabes et plus largement avec l'occident. Un isolement croissant envers le monde arabe et l'occident Israël subit deux intifada, soulèvement palestiniens (la première, la guerre des pierres de 1988 à 1993 et la seconde de 2001 à nos jours). [...]
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