relations internationales, Irak, invasion ame?ricaine, ONU Organisations des Nations Unies, conseil de sécurité, liberté irakienne, Etats-unis, américain, gouvernement, guerre, maintien de la paix, attentats, organisation mondiale, institutions
En mars 2003, l'opération « liberté irakienne » est officiellement lancée par les États-Unis, une « guerre préventive » qui se justifie, selon les Américains, par la détention d'armes de destruction massive (ADM) par le gouvernement de Saddam Hussein, mais aussi par l'idée selon laquelle ce dernier aurait joué un rôle dans la mise en place des attentats du 11 septembre 2001. Malgré l'acceptation par Bagdad de la résolution 1441 émise par le Conseil de sécurité onusien et le rapport d'Hans Blix, inspecteur mandaté par l'ONU pour vérifier si l'Irak est bien en possession d'ADM et qui établit qu'il n'existe pas de preuves que c'est bien le cas, la guerre sera pourtant menée. Comment expliquer que les États-Unis, un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité et détenteur du droit de veto, n'ait pas respecté les décisions prises par les organes onusiens et se soient lancé dans une guerre qualifiée « d'illégitime » par le secrétaire de l'ONU de l'époque, Kofi Annan ? Pourquoi le Conseil de sécurité, garant du maintien de la paix et dont les décisions revêtent un caractère obligatoire, a vu son pouvoir bafoué par la souveraineté d'un état à la puissance hégémonique ?
[...] L'invasion américaine de l'Iraq en 2003 - sans l'autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU - démontre-t-elle l'impuissance de cette institution ? Introduction En mars 2003, l'opération « liberté irakienne » est officiellement lancée par les États-Unis, une « guerre préventive » qui se justifie, selon les Américains, par la détention d'armes de destruction massive (ADM) par le gouvernement de Saddam Hussein, mais aussi par l'idée selon laquelle ce dernier aurait joué un rôle dans la mise en place des attentats du 11 septembre 2001. [...]
[...] 43-58. Nations unies. "Rôle du Conseil de sécurité ». https://peacekeeping.un.org/fr/role-of-security-council Nations unies. « Assemblée générale: la réforme du Conseil de sécurité « record de longévité et de lenteur » comparée au mythe de Sisyphe » https://www.un.org/press/fr/2019/ag12217.doc.htm Roaa Al momani . "Legitimacy of War on Iraq in International Law". Journal of Law, Policy and Globalization. [...]
[...] ISSN 2224-3240 (Paper) ISSN 2224-3259 (Online). Vol https://iiste.org/Journals/index.php/JLPG/article/viewFile/12457/12776 Security Council meeting. [...]
[...] » Il semble donc que le Conseil de sécurité, soumis à la volonté des puissants par lesquels il est régi, ne serve finalement qu'à servir les intérêts de ces-dits puissants, comme le démontre l'exemple de la guerre en Irak. Conclusion Le Conseil de sécurité onusien, comme l'ONU elle-même, reste soumise au principe de volonté de ses membres de bien vouloir se soumettre à son autorité « toute-puissante ». Cependant, comme le prouve l'exemple de la gestion de la guerre en Irak menée par les États-Unis en 2003, la marge de manœuvre du Conseil de sécurité reste très faible face à un État dont la puissance hégémonique n'est plus à prouver. [...]
[...] Dans ce contexte, beaucoup d'experts pointent du doigt les failles de cette organisation et son incapacité à gérer les conflits dans le monde et appellent à une réforme de l'institution. Cependant, si les membres de l'institution sont ceux-là même qui détiennent un pouvoir hégémonique, et dans la mesure où ces derniers s'inscrivent dans une théorie plutôt réaliste des relations internationales, comment accepteraient-ils une réforme qui viserait à limiter leurs pouvoirs alors que le monde semble se diriger toujours plus dans une logique de la loi du plus fort ? [...]
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