« Je suis le frère en Dieu de tout ce qui vit, de la girafe et du crocodile, comme de l'homme, et le concitoyen de tout ce qui habite le grand hôtel garni de l'univers ». Ces quelques mots de Gustave Flaubert en son temps nous amenaient déjà à réfléchir sur l'importance qu'il y avait et qu'il y a encore actuellement à vivre en symbiose, en harmonie, en un mot à « cohabiter » avec la Nature, sa faune et sa flore. Si la contemporanéité de cette citation est peu surprenante, c'est qu'elle nous alerte, aujourd'hui et implicitement, sur les difficultés que nous rencontrons, nous humains, depuis presque deux siècles à conjuguer progrès économique et social avec préservation et respect de l'environnement. En effet, depuis la mise en marche de la Révolution Industrielle dans le premier quart du XIX° siècle, et plus particulièrement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Homme concilie difficilement économie et environnement. Mais si aujourd'hui des travaux comme celui-ci voient le jour, c'est parce que progressivement ce souci de respect de l'environnement s'est inscrit dans les mentalités comme inhérent aux problématiques du progrès. Plus qu'un phénomène tendanciel, la conscience verte s'inscrit dans une logique de sensibilisation aux problèmes de l'environnement entamée dans les années 1970. Perçues d'abord comme le monopole des « hippies » ou des écologistes, les préoccupations environnementales s'intègrent chaque jour davantage dans les discours des milieux influents (Al Gore, A.Schwarzenegger, M.Gorbatchev, Organisation des Nations Unies (ONU), Protocole de Kyoto, Objectifs du Millénaire… autant d'exemples). Cette prise de conscience qui peut paraître soudaine est surtout véhiculée par l'extrême urgence qu'il y a désormais à agir. Si la croyance populaire laisse entendre que la planète peut encore attendre un bon siècle, elle se trompe, et ce faisant, elle devient à son tour une menace pour les générations suivantes et la survie de la Terre. Beaucoup pensent encore que l'Homme saura réagir lorsqu'il se retrouvera au pied du mur. Si cela a été valable quelquefois auparavant, l'enjeu, cette fois-ci, dépasse sans doute l'ingéniosité humaine et son entendement : c'est bien désormais de la survie de l'humanité sur Terre dont il est question pour les cinquante prochaines années. Jamais l'Humanité ne s'était retrouvée confrontée à de telles menaces, et avec elle, la faune et la flore qui subissent et l'entourent.
Loin de constituer un pamphlet contre la conscience humaine, cet exposé tentera de s'interroger aujourd'hui sur la place de la solidarité internationale et son interdépendance avec les logiques de développement. Il s'interrogera sur l'une des formes nouvelles d'action replacée dans son contexte historique. Cette nouvelle forme d'action, c'est celle de tous les hommes et non plus seulement celles des spécialistes et des écologistes, parfois aidés en cela par leur entreprise, au travers de l'exemple d'une organisation non-gouvernementale (ONG) innovante par son engagement, et dont l'action sera ici reflétée par l'intervention de ses volontaires dans une mission de protection de la faune au Zimbabwe.
[...] Le premier et le plus important est la civilisation du carbone dans laquelle nous vivons. Au départ on a considéré les sources d'énergies comme inépuisables. Il s'agit du pétrole, du charbon, et du gaz. Le problème de ces énergies vient du dioxyde de carbone que ces énergies dégagent lors de leur combustion. Pour quels usages ? Principalement pour les transports, individuels ou de marchandises. La mondialisation a d'ailleurs comme effet d'encourager à la consommation de carbone, et donc à la fabrication de CO2. [...]
[...] Mais les entreprises font face aussi à une demande accrue de la part des salariés, mais aussi de la part des consommateurs. Le secteur privé permet aussi d'apporter une culture nouvelle à la solidarité internationale, avec principalement l'appréciation du résultat. L'intérêt de la solidarité est donc celui d'une véritable appropriation par les bénéficiaires des politiques de développement. Le développement doit se concevoir dans les pays qui en ont besoin, et non plus seulement de la part des pays bailleurs de fond. [...]
[...] Il y a ensuite la professionnalisation avec le développement de marques dans l'aide internationale, avec la participation d'organismes de cofinancement qui complètent l'action des premières ONG. Enfin ces dernières années, les ONG tentent de plus en plus de sensibiliser aux problématiques globales qui nous concernent tous (relations Nord/Sud, développement économique, environnement, etc.). A L'idée des Congés Solidaires Planète Urgence s'est d'abord appelée Congés Solidaires aboutissement d'une idée née d'une expérience de Médecins du Monde au Kurdistan lors de la première Guerre du Golfe. [...]
[...] Pour briser cette spirale négative les pays doivent s'engager dans des réformes des modes d'actions. On observe des changements de mentalités en Chine, aux Etats-Unis, au Canada Ces thématiques sont d'ailleurs de plus en plus influentes au niveau des instances internationales (PNUD, PNUE III Une étude de cas : protection de la faune au Zimbabwe Au travers de cette dernière partie, l'objectif est de comprendre comment une mission se déroule, ce que les volontaires apportent et ce qu'ils reçoivent. L'exemple illustratif reprend le parcours d'une mission de protection de l'environnement, et plus précisément de la faune d'un parc au Zimbabwe. [...]
[...] A partir de 1955, c'est l'apparition sur la carte du globe du Tiers monde, et l'aide change peu à peu d'objectifs. Les deux blocs cherchent à attirer de leurs côtés les pays les moins favorisés. Il y a aussi le mouvement tiers-mondiste qui favorise l'aide au développement. Différentes théories sont confrontées dans l'aide au développement, de la solidarité aux mouvements néo-libéraux. En 1967, la Guerre du Biafra marque la naissance des mouvements sans-frontières avec les French Doctors. L'action humanitaire s'affranchit de l'accord des gouvernements, à la différence du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), qui négocie avec les gouvernements. [...]
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