L'analyse politique internationale implique un questionnement sur l'ORDRE. Lors de l'apparition de la discipline au XXe siècle, en Angleterre et aux États-Unis, l'enjeu fondateur était de réfléchir aux causes de la guerre pour pouvoir l'éviter par la suite. Principe de l'équilibre des puissances. Au XVIIIe siècle, il y a néanmoins déjà des réflexions philosophiques sur la guerre et la paix. Il faudra mettre en relation notre sujet avec les l'évolution de la diplomatie : la diplomatie au début se limite exclusivement à l'archivage des lettres diplomatiques et des traités. La PGM a eu un effet déclencheur dans la réflexion et dans l'approche des relations internationales. En outre, la géopolitique n'apparaît que très tardivement.
[...] Chacun émet des signaux ou des messages en relations internationales, à l'attention des autres. C'est voir la politique étrangère comme un échange de signaux et de perceptions. Les perceptions peuvent être des misperceptions qui peuvent conduire à des fiascos (la Baie des cochons, on prévoyait qu'il y a aurait un appui de la population locale ce qui n'a pas été le cas, même chose en Irak). On se trompe sur la perception de l'autre et sur la perception que l'autre a de nous. Aux États-Unis : importante littérature sur les fiascos. [...]
[...] L'information circule très rapidement, d'où surveillance, moins de distance et pourtant la distance demeure car on se trouve dans un pays étranger. La politique étrangère est toujours éclatée, elle est toujours négociée par rapport au reste du monde. On ne peut nier l'autre. Éclatement géographique, il y a quelque chose de schizophrène dans la politique étrangère. L'agenda c'est une mise ordre des priorités, choix des questions et de leur formulation. Les médias jouent un rôle de réfraction de la politique internationale. [...]
[...] C'est la satisfaction d'un besoin qui fonde la légitimité de l'Organisation et qui entraîne le respect et la reconnaissance. Plus les États sont incompétents plus les OIG ont une légitimité. L'État moderne est devenu trop grand pour les petits problèmes et trop petit pour les grands. Les OIG sont des lieux d'un vrai pouvoir. David Mitrali a publié pendant la 2e Guerre mondiale un livre : Un système de paix qui marche. Il réfléchit au désastre dans lequel lui et ses contemporains sont inscrits : si on ne donne pas aux hommes la sécurité (Hobbes) il n'y a pas de société possible. [...]
[...] Pendant des siècles l'ordre international était pensé dans son devoir être. Dans ce début de XXIe s. nous appartenons à un monde résigné qui en quelque sorte se contente du tout petit peu d'ordre pragmatique qu'il y a. Le libéralisme anglais est foncièrement internationaliste, c'est l'ordre international par le free trade par le libre échange. Le droit international règne sur les négociations des années 1920-30. Aron a fait une typologie des paix, il distingue trois types de Paix, dont la seule qui n'est pas précaire c'est la paix par l'Empire. [...]
[...] Introduction à l'analyse politique internationale Introduction générale L'analyse politique internationale implique un questionnement sur l'ordre. Lors de l'apparition de la discipline au XXe siècle, en Angleterre et aux États-Unis, l'enjeu fondateur était de réfléchir aux causes de la guerre pour pouvoir l'éviter par la suite. Principe de l'équilibre des puissances. Au XVIIIe siècle, il y a néanmoins déjà des réflexions philosophiques sur la guerre et la paix. Il faudra mettre en relation notre sujet avec les l'évolution de la diplomatie : la diplomatie au début se limite exclusivement à l'archivage des lettres diplomatiques et des traités. [...]
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