internationalisation, puissance américaine, première puissance économique mondiale, conférence de Bretton-Woods, Fonds Monétaire International (FMI), accords du GATT
En 1945, les États-Unis sont un pays triomphant. La Seconde Guerre mondiale a renforcé leur statut de première puissance économique mondiale. Ils possèdent 65% du stock mondial, réalisent les deux-tiers du PIB mondial et 50% de la production industrielle mondiale. Dès 1944, la conférence de Bretton-Woods prévoit des règles internationales en matière économique, accompagnées d'organisations précises chargées de les mettre en application : Fonds Monétaire International (FMI) pour garantir la stabilité monétaire et donc assurer les échanges commerciaux, BIRD (Banque Mondiale) pour aider à la reconstruction et au développement d'économies transformées ou ruinées par la guerre.
[...] La puissance américaine est confirmée par un réseau d'alliances fondé sur des traités. Le plus important est l'OTAN (1949), qui lie l'Europe de l'Ouest aux États-Unis. L'endiguement du communisme, annoncé par la doctrine Truman (mars 1947), commence avec la mise au point du plan Marshall, plan d'aide à l'Europe. D'autres traités tissent des liens avec l'Amérique latine, le Pacifique, l'Asie et le Moyen-Orient. Les États-Unis interviennent ainsi dans le blocus de Berlin (1948-1949) comme dans la guerre de Corée (1950-1953). [...]
[...] La crise économique de 1973 frappe le pays durablement et l'Allemagne comme le Japon deviennent de redoutables concurrents sur le marché mondial et intérieur. Le pays est d'autre part atteint dans sa démocratie : en 1974, le scandale du Watergate oblige Nixon à démissionner. Entre 1974 et 1980, les États-Unis connaissent un déclin relatif. L'URSS s'implante en Afrique et en Amérique latine. Les américains s'allient au mouvement islamiste pour contrôler l'influence soviétique, en particulier dans le conflit en Afghanistan. Mais le principal allié des États-Unis dans le Golfe persique, le Shah d'Iran, est chassé du pouvoir par une révolution islamique. [...]
[...] Le successeur de Kennedy, Lyndon Johson, engage le pays dans la guerre du Vietnam. L'érosion de la puissance américaine Dans les années 60, les États-Unis s'impliquent de plus en plus au Vietnam. Kennedy y envoie des conseillers militaires puis des troupes. Devant l'ampleur des pertes et la violence des bombardements sur les populations civiles, l'opinion américaine devient rapidement hostile à ce conflit. En 1971, les dépenses militaires engagées au Vietnam obligent le président Nixon à suspendre la parité fixe dollar-or, un des symboles de la solidité du pays. [...]
[...] L'internationalisation de la puissance américaine après 1945 L'affirmation de la puissance mondiale En 1945, les États-Unis sont un pays triomphant. La Seconde Guerre mondiale a renforcé leur statut de première puissance économique mondiale. Ils possèdent 65% du stock mondial, réalisent les deux-tiers du PIB mondial et 50% de la production industrielle mondiale. Dès 1944, la conférence de Bretton-Woods prévoit des règles internationales en matière économique, accompagnées d'organisations précises chargées de les mettre en application : Fonds Monétaire International (FMI) pour garantir la stabilité monétaire et donc assurer les échanges commerciaux, BIRD (Banque Mondiale) pour aider à la reconstruction et au développement d'économies transformées ou ruinées par la guerre. [...]
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