L'Inde a fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps sur différents plans. Tout d'abord au niveau économique, l'Inde a affiché en 2003, un taux exceptionnel de croissance de 8% qui a été très médiatisé, ce pays démontrant alors au monde entier qu'il peut devenir avec la Chine, un futur géant. Ensuite au niveau social, elle a organisé en janvier 2004, le quatrième Forum Social Mondial (FSM) à Mumbai, qui a permis a de nombreux organismes de recentrer leurs objectifs et de s'allier en faveur de différents sujets comme la gouvernance mondiale, la lutte contre le terrorisme, le financement du développement ou encore l'égalité homme/femme. Avec, une croissance de son PIB (produit national brut) et de sa population forte, l'Inde est en passe de devenir un élément majeur de la scène international.
L'Inde semble faire parler de plus en plus d'elle au niveau international mais qu'en est-il de sa réelle place? En effet, être inséré sur la scène internationale signifie que le pays a un poids économique, de par sa croissance, les échanges avec les autres pays et son PIB. Hors, les taux élevés de croissance récents ne sont pas forcément synonyme de croissance à long terme mais peuvent rester exceptionnel. Cela signifie aussi que le pays a un poids décisionnel et ceci, malgré ces 1,1 milliards d'habitants, reste discutable pour l'Inde qui n'a pas de réelle place au sein de l'Onu ou des grands organismes mondiaux. De plus, nous pouvons nous demander ce qu'il en est de son poids politique et financier. Enfin, nous pouvons souligner que toutes ces tendances sont plutôt actuelles parce que jusqu'à présent ce pays n'était pas du tout ouvert sur l'extérieur. La véritable question que nous allons donc nous poser est donc de savoir quelle est la place de l'Inde au niveau international.
Premièrement, nous allons retracer le développement de l'Inde car jusqu'aux réformes de 1991, ce pays apparaissait comme réellement fermé aux échanges extérieurs. Tout d'abord, le pays a mis en place un régime protectionniste avec une stratégie de substitution aux importations et de nombreuses barrières tarifaires. Les secteurs économiques développés étaient entièrement destinés au marché local, que ce soit au niveau de l'industrie, de l'agriculture, ou du secteur public. Le pays ne bénéficie pas non plus d'un dynamisme de régions et souffre de mauvaises relations avec les pays limitrophes. Ensuite, nous verrons que dans les années 1990 une fois que le pays était relativement développé et prêt à affronter la concurrence, il a ouvert ses frontières et effectué une libéralisation croissante de son économie. Il a aussi favorisé des secteurs tournés vers l'extérieur comme dans l'industrie, la haute technologie ou les services. Il bénéficie aussi d'une insertion par la demande avec une population active qualifiée (ingénieurs, informaticiens…) et représente un marché de consommateurs potentiels impressionnant sur lesquels les marques ne sont pas encore vraiment implantées. Néanmoins, nous relèverons les défis majeurs que l'Inde doit relever pour consolider sa place grandissante sur la scène internationale. Effectivement, elle doit maîtriser en priorité ses financements en réduisant la dette et le déficit public. Il serait souhaitable que l'Inde favorise la création d'emplois car le taux de chômage est en augmentation, la pauvreté toujours très présente et les inégalités en progression. Et pour finir, elle doit face à des problèmes d'ordres démographiques avec la gestion d'une population très nombreuse, une société hiérarchisée par les castes et un racisme envers les filles à la naissance.
[...] Le taux d'alphabétisation, de au Kerala, stagne à en Uttar Pradesh. Grosso modo, le revenu par tête de l'Inde de l'Ouest et du Sud est deux à trois fois supérieur à celui de l'« autre Inde Or ces inégalités croissantes sont directement liées à la libéralisation économique, dans la mesure où les Etats qui s'enrichissent le plus vite sont aussi ceux qui ont pu faire valoir leurs atouts en termes d'infrastructures et de tissu industriel pour attirer les investisseurs étrangers. [...]
[...] A titre d'illustration, une récente étude, intitulée Where to locate ? et réalisée par le cabinet AT Kearney, a placé l'Inde en tête des pays dans lesquels il était rentable de s'implanter pour y exploiter des activités de prestations de service. Les salaires y sont en effet particulièrement compétitifs puisqu'un ingénieur est rémunéré environ 6.000 euros en moyenne par an, soit cinq à six fois moins qu'en France. Ces atouts n'ont, bien entendu, pas échappé aux multinationales, qui ont ouvert de nombreuses filiales en Inde dans le secteur des services : ainsi, les 900 ingénieurs de Texas Instruments basés à Bangalore ont émis 225 brevets, Google a délocalisé de nombreuses activités liées à la gestion. [...]
[...] Ensuite au niveau social, elle a organisé en janvier 2004, le quatrième Forum Social Mondial (FSM) à Mumbai, qui a permis a de nombreux organismes de recentrer leurs objectifs et de s'allier en faveur de différents sujets comme la gouvernance mondiale, la lutte contre le terrorisme, le financement du développement ou encore l'égalité homme/femme. Avec, une croissance de son PIB (produit national brut) et de sa population forte, l'Inde est en passe de devenir un élément majeur de la scène international. L'Inde semble faire parler de plus en plus d'elle au niveau international mais qu'en est-il de sa réelle place? En effet, être inséré sur la scène internationale signifie que le pays a un poids économique, de par sa croissance, les échanges avec les autres pays et son PIB. [...]
[...] Ce rejet des aspects de la culture occidentale, et en particulier du principe des multinationales, est ainsi issu de la longue période durant laquelle l'Inde était une colonie britannique. L'oppression britannique est restée longtemps dans les esprits, notamment des entrepreneurs. C'est pourquoi les IDE sont restés pendant longtemps limités, d'autant plus que les entrepreneurs locaux y voyaient une source de concurrence accrue pour leurs industries, qui étaient à l'époque peu compétitives (car très protégées). Une libéralisation de l'économie depuis La libéralisation croissante des échanges. [...]
[...] Suite à la crise des paiements en 1991, une nouvelle politique fut mise en place vers plus de libéralisation La libéralisation des échanges internationaux et des investissements depuis 1991 Avant les réformes, les régimes indiens de commerce et d'investissement étaient caractérisés par des restrictions quantitatives persuasives (sous formes de licences et quotas), des niveaux de taxes à l'entrée sur le territoire élevées, des subventions à l'exportation, ou encore de sévères limitations aux IDE En effet, avant 1991, les restrictions quantitatives étaient le moyen le plus utilisé pour protéger le marché des produits étrangers. Les importations de biens de consommations étaient virtuellement interdites (les restrictions quantitatives étant extrêmement restrictives), et les importations de biens intermédiaires et primaires étaient soumises à des licences (license raj). Depuis 1991, les licences d'importations ont été supprimées, à l'exception d'une liste de produits agricoles et des biens de consommation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture