Le conflit israélo-palestinien perdure depuis bientôt plus de 60 ans et aucune réelle solution n'a encore été trouvée. Les multiples traités, accords, ou du moins tentatives de pactes de paix tels que les accords d'Oslo I et II, qui ont respectivement eu lieu en septembre 1993 et 1995, ainsi que les accords de Camp David en juillet 2000 ont pour la plupart avorté. C'est pourquoi dès 2001, des négociations secrètes ont débuté entre les représentants israéliens et palestiniens et sous l'égide de la diplomatie suisse, donnant lieu en 2003 à l'initiative de Genève (accord final rendu public le 12 octobre 2003, en Jordanie).
En prenant compte des multiples expériences du passé, on peut se demander de quelle façon cette initiative a été conclue, les clauses importantes qu'elle comprend ainsi que les répercutions qu'elle a eu depuis 2003
[...] La ligue arabe décida d'attaquer Israël un jour où les Juifs ne s'y attendraient pas : le jour de la fête du Kippour. La guerre dura 2 semaines. Un cessez-le-feu fut imposé par Washington et Moscou. La guerre du Kippour est à l'origine du premier choc pétrolier et de la fin de l'unité arabe. En effet, Sadate voulait faire la paix avec son ennemi de toujours : Israël. C'est ainsi qu'en 1978 est signé un traité de paix israélo-égyptien, les accords de Camp David, sous l'arbitrage des Américains. [...]
[...] Cet échange est accompagné d'un tracé de frontière sur la Ligne Verte de 1967 (qui sépare Israël et la Jordanie), ce qui entraînerait l'évacuation de la plupart des colonies de Cisjordanie, d'Ariel et de la totalité de Gaza. L'enjeu de cette initiative de Genève est d'instaurer une paix juste et durable au Proche-Orient, ainsi qu'une coopération des deux Etats. De plus, les deux Etats, par ce traité de paix, acceptent de se reconnaître mutuellement, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité, l'Etat de Palestine succédant à l'OLP avec tous ses droits et obligations. [...]
[...] Les attentats se succédèrent : les Palestiniens voulaient montrer leur mécontentement et les Juifs voulaient accélérer le départ des britanniques ainsi que la création de leur Etat. L'ONU intervînt en 1947 et partagea la Palestine en 2 : un côté musulman et un côté juif. Le 16 mai 1948, le jour suivant la proclamation de l'Etat d'Israël par Ben Gourion, éclata la Première guerre israélo-arabe opposant l'Egypte, la Transjordanie et la Syrie à Israël. Vainqueur, Israël annexa des territoires et s'agrandit de 6000 (il faisait 14000 avant la guerre). La loi du retour s'est substituée à la Nakba (mouvements de populations lors de la guerre israélo-palestinienne). [...]
[...] Le dialogue et la diplomatie prédominent sur les armes et la violence (qui restent l'œuvre de minorités dissidentes). Les populations des Etats Israélien et Palestinien montrent leur volonté de faire évoluer la situation par le biais notamment de mouvements plus ou moins pacifiques. Ainsi, le 24 septembre 2004 ont eu lieu, pour la première fois, deux manifestations simultanées comptant près de 20.000 Israéliens et Palestiniens, le nombre étant à peu près égal de part et d'autre, en faveur de la paix en Israël et en Palestine (Ramallah et Jérusalem Ouest), organisées par les bureaux exécutifs de l'Initiative de Genève. [...]
[...] La coalition que dirige Sharon est de plus en plus fragilisée. Conclusion : Cette initiative, particulièrement avantageuse pour les israéliens, a été de multiples fois contestée et n'a en fin de compte pas vraiment porté ses fruits. En effet, Ariel Sharon continue la construction d'un mur dans le but de séparer les Arabes des Juifs. Une solution doit vite être trouvée. Si le partage des Etats ne se fait pas sous peu, celui-ci sera impossible du fait de l'enracinement des colonies israéliennes dispatchées sur le territoire. [...]
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