Le désir de sécession avait pour origine la conscience croissante qu'avaient les musulmans de l'Inde, avant la partition, de l'incompatibilité de la foi islamique avec des formes d'organisation sociale en grande partie indiennes ; ces dernières, en effet, tendaient de plus en plus à être identifiées à la religion rivale, l'hindouisme.
L'hindouisme et le bouddhisme sont deux religions qui ont une origine commune, l'Inde. En outre, le bouddhisme est né de l'hindouisme. Benoît THÉRY estime pour sa part que le bouddhisme représente : « une réforme – plus éthique qu'à proprement parler religieuse – de l'hindouisme menée au Ve siècle avant J.-C. (Benoît THÉRY, « Manager dans la diversité culturelle », op. cit. page 232.)
Dans l'hindouisme, chaque individu a des droits et des devoirs spécifiques à son ordre, afin que le culte soit rendu, le peuple protégé, et que le pays puisse être pourvu sur le plan alimentaire. Ces trois ordres sont composés de gens « deux fois nés», qui tirent leurs droits de leur naissance et les transmettent à ceux qu'ils procréent. Mais il n'y a de mobilité sociale qu'à l'intérieur de l'ordre. Vers le début de l'ère chrétienne, ces ordres ont été subdivisés en de nombreux autres groupes, appelés « naissances». L'ensemble des « couleurs» et des « naissances » a donné le système des castes, central dans l'hindouisme, officiellement aboli dans l'Inde d'aujourd'hui, mais toujours ancré dans les mentalités.
Le bouddhisme, lui, est une doctrine religieuse apparue en Inde à la même époque que le jaïnisme (VIe siècle avant J.-C.) en se démarquant du brahmanisme, mais en s'inspirant de ses idées religieuses. Il prônait l'abolition des castes, en appelant les individus de toute naissance et de toute profession à la connaissance parfaite et à la recherche du salut. Au fil du temps, il créa sa propre tradition textuelle basée sur les enseignements des premiers maîtres. Le bouddhisme est en perte de vitesse depuis la fin de l'empire Gupta au VIe siècle. Si on compte encore 8 millions de bouddhistes, c'est, à côté d'une frange vivant en terres himalayennes, une grande majorité de « néo bouddhistes » au Maharastra, c'est-à-dire des « intouchables » qui, répondant aux recommandations de B.R. Ambedkar (1891-1956), le père de la Constitution indienne, choisirent de se convertir au bouddhisme pour fuir les vexations du système des castes hindou.
[...] Le nom d'« hindouisme» est tardif. Il a été donné par des cavaliers islamiques stoppés vers 730 de notre ère sur le fleuve Indus, mais qui ont déferlé en l'Inde aux siècles suivants. Découvrant, chez les habitants de la province du SINDH, des coutumes et des croyances qui leur étaient étrangères, ils ont donné à cette religion un nom dérivé de celui du fleuve et de la province. On parle encore de l'hindouisme comme de la religion védique (du nom des VEDAS, livres sacrés de l'hindouisme) ou du brahmanisme, en référence aux brahmanes, les prêtres qui en sont les piliers. [...]
[...] Ces trois ordres sont composés de gens deux fois nés», qui tirent leurs droits de leur naissance et les transmettent à ceux qu'ils procréent. Mais il n'y a de mobilité sociale qu'à l'intérieur de l'ordre. Vers le début de l'ère chrétienne, ces ordres ont été subdivisés en de nombreux autres groupes, appelés naissances». L'ensemble des couleurs» et des naissances a donné le système des castes, central dans l'hindouisme, officiellement aboli dans l'Inde d'aujourd'hui, mais toujours ancré dans les mentalités. La population «non aryenne encore appelée DRAVINIENNE a été regroupée dans un quatrième ordre, inférieur, celui des SHUDRAS ou serviteurs des autres. [...]
[...] Elle se conclut sur la reddition de l'armée pakistanaise à Dacca et la création du Bangladesh. Depuis la partition de l'Inde et la création du Pakistan, un différend frontalier oppose les deux pays sur le Cachemire. Alors que la ligne de cessez-le-feu imposée par l'ONU en 1949 leur sert encore de frontière, les tensions restent vives entre l'Inde et le Pakistan. Leur face-à-face donne lieu à de fréquentes escarmouches et menace régulièrement de dégénérer en conflit ouvert, comme ici, à l'automne-hiver 2001-2002, où des troupes pakistanaises sont déployées dans la partie du Cachemire qui appartient au Pakistan. [...]
[...] Depuis 1947, date de l'indépendance de l'Inde et du Pakistan, le Cachemire constitue un casus belli entre ces derniers. Ce petit État à majorité musulmane est à l'origine de la première guerre indo-pakistanaise qui s'achève, en 1949, par sa division en un Cachemire pakistanais, intégré sans trop de difficultés au Pakistan, et un Cachemire indien dont l'insertion dans l'Union indienne s'avère plus problématique Deux nouvelles guerres indo-pakistanaises, en 1965 et en 1971, ne parviennent pas à modifier la frontière de facto entre les deux Cachemires. [...]
[...] Le désir de sécession avait pour origine la conscience croissante qu'avaient les musulmans de l'Inde, avant la partition, de l'incompatibilité de la foi islamique avec des formes d'organisation sociale en grande partie indiennes ; ces dernières, en effet, tendaient de plus en plus à être identifiées à la religion rivale, l'hindouisme. A. Quelques éléments de décryptage : les religions de la réincarnation (transmigration) L'hindouisme et le bouddhisme sont deux religions qui ont une origine commune, l'Inde. En outre, le bouddhisme est né de l'hindouisme. Benoît THÉRY estime pour sa part que le bouddhisme représente : une réforme plus éthique qu'à proprement parler religieuse de l'hindouisme menée au Ve siècle avant J.-C. (Benoît THÉRY, Manager dans la diversité culturelle op. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture