L'incapacité de gérer le conflit syrien, un problème international

Résumé du document

En pleine révolte arabe initiée par le soulèvement tunisien, les syriens souhaitent acquérir leur liberté de la même sorte qu'ils craignent le régime au pouvoir. En gardant en mémoire le massacre des années quatre-vingts au cours duquel des dizaines de milliers de syriens ont perdus la vie dans l'indifférence la plus totale. Vers la fin janvier, le président Bachar Al-Assad envoie un message clair au monde entier en affirmant que son pays est stable et qu'il ne connaitra pas de révolte.
Après plus de huit mois de révolte, que se passe-t-il en Syrie ? Où en est-on ? Quelles sont les forces en jeux et qu'en pense la communauté international ?
En février 2011 des appels à manifester à Damas (capitale du pays) se soldent par un échec en raison d'un important dispositif de sécurité. C'est à Deraa que le mouvement commence… Afin de montrer que rien ne sera toléré des enfants sont arrêtés et torturés. Les familles se révoltent et bientôt c'est Deraa tout entier qui se soulève. Le régime envoie alors l'armée pour contenir la population, puis rapidement les révoltes gagnent l'ensemble des villes du pays à l'exception de Damas et Alep qui connaissent une situation relativement calme.

Extraits

[...] C'est à Deraa que le mouvement commence Afin de montrer que rien ne sera toléré des enfants sont arrêtés et torturés. Les familles se révoltent et bientôt c'est Deraa tout entier qui se soulève. Le régime envoie alors l'armée pour contenir la population, puis rapidement les révoltes gagnent l'ensemble des villes du pays à l'exception de Damas et Alep qui connaissent une situation relativement calme. Le clan Al-Assad (qui signifie le lion en arabe) du nom de la famille qui gouverne la Syrie depuis quatre décennies. [...]

[...] Au niveau des pays membres de l'ONU, chaque participant à sa propre dimension d'Etat. La Chine et le Canada ne sont pas en accord sur plusieurs points; L'un réprimande ces violences tandis que l'autre joue le client timide et ne veut pas se mêler des problèmes des autres. Ces pays membres adopte une dimension d'état plus individuel, chacun à le droit à sa liberté individuel; prenons la constitution de la France qui est Liberté, Egalité, Fraternité Tout les membres de cette communauté international se base sur une logique du contrat car tout est écrit, toute les lois sont rédigés sous formes de contrat et sont à respecter formellement. [...]

[...] L'incapacité de gérer le conflit Syrien. Un problème international En pleine révolte arabe initiée par le soulèvement tunisien, les syriens souhaitent acquérir leur liberté de la même sorte qu'ils craignent le régime au pouvoir. En gardant en mémoire le massacre des années quatre- vingts au cours duquel des dizaines de milliers de syriens ont perdus la vie dans l'indifférence la plus totale. Vers la fin janvier, le président Bachar Al-Assad envoie un message clair au monde entier en affirmant que son pays est stable et qu'il ne connaitra pas de révolte. [...]

[...] En Syrie nous voyons clairement que les choses n'avance pas, la situation est urgente et se dégrade de jours en jours, cela fait plus d'un an maintenant. Rappelons nous que la mission de l'ONU est de trouver une solution aux problèmes, mais pour le moment elle ne parvient à rien étant donner que les intérêts individuels des pays membres prennent le dessus. C'est donc un problème difficile à régler étant donner la complexité de chacun. Mais le temps passe aussi, et nos compère syrien se sentent abandonner. J'espère donc que la situation se réglera au plus vite. [...]

[...] Pour les syriens ce véto est perçu comme une complicité de crimes de guerre commis par l'armée d'Al-Assad. À l'étranger les syriens apporte leurs soutien en formant le Conseil National Syrien et cherche à négocié pour une démocratie en Syrie. La Syrie adopte la logique de l'honneur, c'est à dire que l'interprétation sociale du bon ou du mauvais est faite de manière informelle. En Syrie il faut respecter les règles de la communauté, si des individus viennent à l'encontre de ces règles cela causera des problèmes; alors quand la communauté international désire intervenir sur ce conflit, c'est critiquer la gestion du gouvernement syrien, cela va directement à l'encontre de cette logique d'honneur. [...]