L’Impuissance de l’Organisation des Nations Unis face à la Puissance des Etats-Unis et de sa Guerre en Irak

Résumé du document

En février 2003, les Etats-Unis veulent obtenir l'autorisation du conseil de sécurité de l'ONU avant d'intervenir en Irak. Saddam Hussein a autorisé de nouveau les contrôleurs de l'Organisation des Nations Unis à vérifier le désarmement de son pays imposé en 1991 mais, selon Washington, l'Irak dispose encore d'armes de destruction massive et a des liens étroit avec le terrorisme internationale et Ben Laden. Le secrétaire d'Etat Colin Powell exhibe « ses » preuves au conseil. Face à lui, le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, plaide pour une extension des inspections afin de donner encore une chance à la paix. La majorité américaine n'a pas la majorité requise de 9 voix et la coalition dirigée par Washington interviendra sans mandat onusien. Les recherches ultérieures d'armes de destruction massive resteront vaines…
Pourquoi l'ONU n'a pu empêché les Etats-Unis d'Amérique d'intervenir en Irak ? Quelles sont les limitent de cette Organisation ?
Dans un premier temps, nous allons étudier l'histoire et le rôle de l'ONU dans le Monde. Puis, nous analyserons la crise irakienne. Enfin, nous observerons l'impuissance de l'ONU.

Extraits

[...] Le mouvement a été particulièrement intense en Europe, où, selon les sondages, entre 70 et de la population était opposée à cette guerre. À Londres, Barcelone et Madrid particulièrement, les importantes manifestations ont démontré la rupture entre les décisions des deux gouvernements, qui soutenaient la guerre, et la volonté des citoyens, qui étaient massivement contre. Pourtant, les Etats-Unis d'Amérique, sans le soutien de l'Organisation des Nations Unies, et malgré le veto de la France, vont entrer en guerre. En effet, les Etats-Unis d'Amérique décident de s'opposer à l'ONU. [...]

[...] Lors de leurs précédentes interventions au Conseil de sécurité, le 27 janvier, le président exécutif de la CCVINU et le directeur général de l'AIEA avaient identifié précisément les domaines dans lesquels des progrès étaient attendus. Sur plusieurs de ces points, des avancées significatives ont été obtenues : Dans les domaines chimiques et biologiques, les Irakiens ont remis de nouveaux documents aux inspecteurs. Ils ont aussi annoncé la création des commissions d'investigation, dirigées par les anciens responsables des programmes d'armements, conformément aux conclusions de M. [...]

[...] Elles s'inscrivent dans le cadre de la résolution 1441 et ne nécessitent par conséquent aucune nouvelle résolution du Conseil. Elles doivent venir à l'appui des efforts menés par MM. Blix et El Baradeï, qui sont naturellement les mieux à même de nous dire celles d'entre elles qu'ils souhaitent retenir pour assurer la meilleure efficacité de leurs travaux. Dans leur rapport, ils nous ont fait des commentaires utiles et opérationnels. La France a déjà annoncé qu'elle tenait des moyens supplémentaires à la disposition de MM. Blix et El Baradeï, à commencer par ses appareils de surveillance aérienne Mirage IV. [...]

[...] De plus, l'organe de direction des Nations Unies est en proie à des querelles intestines. Enfin, il apparaît que les guerres ne se passent plus entre nations, mais à l'intérieur de chaque nation, or l'ONU selon la Charte ne peut intervenir. Il est donc prévisible que si l'ONU ne change pas de politique, alors les Etats-Unis accentuent leur puissance sur le Monde, et deviendraient par la même occasion, le gendarme du monde. Je règle plus de problèmes en une semaine à l'assemblée générale à New York qu'en trois mois de voyages à travers le monde Henry Kissinger Documents Discours de Dominique de Villepin à l'ONU le 14 février 2003 "Je remercie MM. [...]

[...] Au bout du compte, ce choix-là n'est-il pas le plus sûr et le plus rapide ? Personne ne peut donc affirmer aujourd'hui que le chemin de la guerre sera plus court que celui des inspections. Personne ne peut affirmer non plus qu'il pourrait déboucher sur un monde plus sûr, plus juste et plus stable. Car la guerre est toujours la sanction d'un échec. Serait-ce notre seul recours face aux nombreux défis actuels ? Donnons pas conséquent aux inspecteurs des Nations unies le temps nécessaire à la réussite de leur mission. [...]