Poutine, échiquier unipolaire US, problématique ukrainienne, Califat, État islamique, Ère capitaliste
Anticipant depuis le XIXe siècle les conséquences d'une exploitation effrénée des richesses mondiales en matières premières gisant dans les sous-sols du Tiers-Monde, les puissances capitalistes franco-britanniques entendaient préserver jalousement les acquis de l'Ère capitaliste.
C'est pourquoi les empires coloniaux ont longtemps programmé la partition de leurs zones respectives en de nombreux territoires de plus en plus restreints. Ce sont les bruits de botte préfigurant la Seconde Guerre moniale qui en réalité, auront stoppé les étapes logiques du formidable élan de partition.
[...] L'improbable assaut de Poutine dans l'échiquier unipolaire US Anticipant depuis le XIXe siècle les conséquences d'une exploitation effrénée des richesses mondiales en matières premières gisant dans les sous- sols du Tiers-Monde, les puissances capitalistes franco-britanniques entendaient préserver jalousement les acquis de l'Ère capitaliste. C'est pourquoi les empires coloniaux ont longtemps programmé la partition de leurs zones respectives en de nombreux territoires de plus en plus restreints. Ce sont les bruits de botte préfigurant la Seconde Guerre moniale qui en réalité, auront stoppé les étapes logiques du formidable élan de partition. [...]
[...] La nouvelle confrontation est-ouest se fit d'abord diplomatique, car Vladimir Poutine était alors un dirigeant avec lequel on pouvait encore discuter. C'est la problématique ukrainienne qui transforma le Partenaire russe en ennemi à abattre. L'option décrétée par Poutine pour l'indépendance de la Crimée n'était déjà pas du goût des puissances occidentales qui décrétaient un arsenal de sanctions économiques. C'est le soutien déclaré aux partisans Prorusses, au lendemain des législatives ukrainiennes, décision aux relents de guerre froide entre Américains et Russes, qui propagea de manière déterminante la confrontation est-ouest. [...]
[...] Au final, c'est l'islamiste qui allait recueillir les dividendes d'un chaos indescriptible. La puissance radicale absolue étant en fin de compte représentée par le Califat (État islamique) que les Puissances occidentales ont, avec d'infinies précautions néanmoins, entrepris de neutraliser. Mais alors que le contexte se dirigeait vers un contexte propice à l'implosion de l'État laïc un impondérable de taille émergea dans la problématique. Dès les années 2000, l'échiquier unipolaire américain était en effet bouleversé par un élément jusque là négligeable : le facteur Poutine. La lutte s'annonçait désormais serrée. [...]
[...] En ce début du XXIe siècle, le contexte moyen-oriental semblait prêt pour voir davantage parcelliser l'ensemble des États issus de la période coloniale, avec en premier ceux qui poseraient problème au Moyen-Orient. Il suffirait de faire émerger des idéaux de liberté dans les pays gérés par les minorités. C'est ainsi que débutait le printemps arabe, mouvement qui, on le sait maintenant, n'avait rien d'un mouvement spontané. Georges Corm. Liban : les guerres de l'Europe et de l'Orient 1840-1992. op. cit. [...]
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