Dès le premier siècle de notre ère, il y avait une importante circulation entre la Chine et le Japon et les immigrants Coréens avaient introduits des techniques du continent. De plus le style d'écriture japonais est fortement inspiré des idéogrammes chinois. A partir de la seconde moitié du VIème siècle, l'archipel va connaître un renouveau de par la gloire de la dynastie T'ang de cette période. C'est en 552, que l'influence chinoise devient très importante car c'est l'année où l'Etat du Yamato adopte la religion bouddhiste même si celle-ci avait déjà pénétré au Japon. C'est d'ailleurs grâce à elle que la culture chinoise va s'insérer dans la culture japonaise, aussi nous pouvons la percevoir comme un support (...)
[...] Le Japon fait donc preuve de bonne volonté face à son partenaire américain en acceptant de rendre ses exportations moins concurrentielles. Cependant son excédent commercial continue de croître. Le déficit commercial américain atteignant des valeurs record (150 milliards de dollars en 1987), les Américains et les partenaires européens du Japon tentent de limiter sa compétitivité : ils lui imposent le commerce régularisé grâce à des quotas, des pénalités anti-dumping En 1993, l'accord sur les puces électroniques fait date : il limite les exportations japonaises aux Etats-Unis mais réserve 20% du marché japonais aux importations américaines. [...]
[...] Peut-on raisonnablement envisager une alliance objective entre les deux économies ? Ces deux Etats réussiront-ils à surmonter leur passé d'opposition, ou ce passé les dépassera-t-ils ? Pour la première fois depuis la proclamation du Mandchoukouo en 1932 et l'invasion militaire par le Japon en 1937, ils ont la possibilité de construire des relations, non plus d'opposition, mais de complémentarité. Toute la difficulté consiste à savoir si les forces centrifuges seront plus fortes que les forces de rapprochement, ce qui empêcherait la mise en œuvre d'une alliance objective Des nationalismes exacerbés : Certains éléments semblent corroborer cette hypothèse. [...]
[...] Des manifestations antinippones en Chine. Un autre exemple, où les gouvernements des deux Etats sont aussi en tort à parts égales, concerne le problème maintenant récurrent de la visite du Yasukuni Jinja à Tokyo par le premier ministre japonais. L'obstination du gouvernement chinois qui continue de dénoncer ces visites non officielles du premier ministre, ainsi que l'entêtement de ce dernier à ne pas vouloir céder à la pression chinoise, ont concouru à un renforcement des sentiments antinippon et antichinois dans les deux pays. [...]
[...] Essor économique : Les archaïsmes ayant été effacés, il s'agit pour le Japon d'acquérir les innovations occidentales. Parallèlement, il y a la maladie du ver à soie en Europe ce qui permet au Japon d'exporter sa production. Le gouvernement crée alors une infrastructure économique moderne tout en utilisant un nouveau système monétaire basé sur le yen. Une organisation bancaire se construit alors que la communication se développe via un système postal, télégraphique et la rénovation portuaire. En 1872, on inaugure la première ligne de chemin de fer entre Tokyo et Yokohama qui est le fondement d'un réseau ferroviaire le plus dense et le plus rapide du monde. [...]
[...] Enfin, un musée à proximité retrace l'Histoire de façon choquante et plus que biaisée. Pourquoi est-il difficile pour les Japonais d'accepter ce passé et d'exprimer un réel sentiment de culpabilité ? Il est très étonnant de constater que peu de Japonais aujourd'hui sont réellement conscients de l'Histoire de leur pays et des atrocités commises par leurs ancêtres. Mais comment se fait-il que leur propre passé soit tant méconnu ? Il semble que certains faits postérieurs à cette histoire impérialiste japonaise soient à l'origine de ce manque de lucidité : le fait que les Etats-Unis aient accepté, par souci de stabilité pour le pays, que l'Empereur Hirohito conserve son trône ; le fait que le Japon ait été victime de deux bombardements atomiques dramatiques et enfin le fait que la Guerre Froide ait empêché un dialogue à l'échelle régionale, qu'il fallait alors faire du Japon un allié de l'Occident et le meilleur moyen pour se faire était malheureusement de tourner la page. [...]
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