L'Histoire explique la situation géopolitique actuelle de la Méditerranée

Résumé du document

Je vous propose un tour d'horizon de la situation géopolitique des États riverains de la mer Méditerranée au travers des évènements historiques qui l'ont façonnée. La Mare Nostrum est un lieu chargé d'Histoire, qui explique la condition géopolitique actuelle. Quand l'on dit que l'Histoire est indissociable de la Géographie, la Méditerranée en est la preuve. La mer Méditerranée, dite euro-musulmane, est considérée comme l'une des zones les plus conflictuelles au monde.

Dans l'ensemble méditerranéen, on peut d'abord distinguer la côte Nord et la côte Sud, puis établir une différence entre la partie Occidentale et Orientale. Quelles sont les conséquences géopolitiques des différents "points chauds" de la Méditerranée ? Il s'agira dans cet aperçu de la situation géopolitique de traiter des trois zones principales de tensions: le Maghreb, les Balkans et le Moyen-Orient.

Extraits

[...] Il est traité ici des conséquences de l'éclatement de la Yougoslavie et la guerre de Bosnie, qui sont les évènements qui définissent la condition géopolitique actuelle de la région. L'éclatement de la Yougoslavie : La Yougoslavie commença à se disloquer dès 1990. La Slovénie et la Croatie sont les premiers pays à devenir indépendants en 1991 lors de la dissolution de l'URSS. Les Serbes refusent cela et entrent en guerre contre les séparatistes Croates. Véritable conséquence géopolitique, malgré l'envoi de casques bleus, les limites territoriales accordées par Tito à la Croatie et la Bosnie ne correspondent guère aux limites compliquées des différentes nationalités. [...]

[...] Les Chiites : vecteur commun entre la Syrie, le Liban et l'Iran : Pour reprendre une phrase d'Yves Lacoste, éminent spécialiste Français de la géopolitique, la Syrie est la tête de pont de l'Iran sur la Méditerranée Leurs liens remontent en 1980 lorsque l'Irak de Saddam Hussein a attaqué l'Iran. La Syrie a donc apporté son soutien, que l'Iran lui rend actuellement. Cela explique qu'elle sert de passerelle entre l'Iran Chiite, et le parti Libanais du Hezbollah, du même bord, qui combat Israël. Par exemple, lors du conflit de l'été 2006 entre l'armée Israélienne et le Hezbollah, ces derniers ont été armés par l'Iran, via la Syrie. La situation au Liban repose principalement sur des rivalités religieuses. [...]

[...] Celle-ci estime en effet que ce territoire est en droit le territoire d'une République Saharaouie. Ce problème n'est toujours pas réglé à l'heure actuelle, malgré les efforts de l'ONU. C'est aussi une des raisons pour lesquelles le projet d'Union du Grand Maghreb n'avance pas, en plus d'une rivalité latente, pour des motifs politico-religieux, entre une Algérie démocratique et populaire et un Maroc dont le souverain est chérif, c'est à dire descendant du prophète. La menace islamique : Un petit tour de la sécurité au Maghreb. [...]

[...] Quelles sont les conséquences géopolitiques des différents points chauds de la Méditerranée? Il s'agira dans cet aperçu de la situation géopolitique de traiter des trois zones principales de tensions : le Maghreb, les Balkans et le Moyen-Orient. I. Le Maghreb Tout d'abord, la situation des frontières des pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie) explique en bonne partie sa singularité géopolitique. Des frontières significatives : Des anciennes, voire très anciennes, dans les régions peuplées, qui ont été maintenues par les colonisateurs français au XIXème siècle. [...]

[...] La guerre du Kosovo : Autre événement géopolitique qui façonne les Balkans, la guerre du Kosovo en 1999. Elle est une conséquence directe de la guerre de Bosnie, qui prend racine dans la population Albanaise. Ces derniers forment 90% de la population du territoire en raison de l'exode des Serbes durant l'éclatement de la Yougoslavie. Ces derniers refusent de reconnaître les droits des Albanais, sous le prétexte que c'est une des régions les plus sacrées de Serbie. En 1998, des conflits entre Albanais et Serbes, entrainent une répression massive de Belgrade, qui fait craindre aux occidentaux un génocide. [...]