Une diaspora est un déplacement ou une dispersion en masse de tout un peuple ou d'une ethnie à travers le monde. L'Arménie est une région située à l'est de l'Asie Mineure enclavée dans une forteresse naturelle : le Caucase. Sa superficie est de 29 800 km² habités par environ 3,5 millions d'habitants. Si seulement 3,5 millions d'Arméniens se trouvent dans leur pays, on peut recenser à travers le monde plusieurs centaines de milliers de personnes ayant une « identité arménienne ». Ces gens sont donc originaires d'Arménie et se sont dispersés dans le monde suite à certains évènements que leur pays a connus. Les déplacements en masse du peuple arménien ont donc eu de multiples causes : les invasions perpétuelles de conquérants étrangers, les conflits féodaux, la position clé entre l'Orient et l'Occident.
Quelles sont les origines de la diaspora arménienne et dans quelles parties du monde s'est-elle dispersée ? Quelles relations entretiennent les Arméniens de la diaspora avec leur pays d'origine et les pays qui les ont accueillis ?
[...] C'est le cas de la ville d'Issy-les-Moulineaux dans la banlieue parisienne (5000 Arméniens présents en 1925). Dans ces villages le sentiment communautaire entre Arméniens est très fort : prêts d'argent sans intérêt, prise en charge commune des enfants, mariages intercommunautaires Ces villages permettent à la diaspora de reconstruire l'identité arménienne après réalisation de plusieurs travaux et étapes : abandon des espaces collectifs mis à leur disposition, amélioration de leur cadre de vie (défrichement de bois, assainissement du terrain, remplacement de la bâtisse de bois par un pavillon en dur Ainsi, des marqueurs ethniques font peu à peu leurs apparitions : nom des rues, édifices religieux, lieux de cultes, monuments commémoratifs, création d'artisanat et de restaurant arméniens. [...]
[...] Les articles 88 et 89 concernent l'Arménie : la Turquie doit s'engager à reconnaître la République d'Arménie et doit accepter les frontières entre ces deux pays imposées par les États- Unis. Traité de Lausanne : signé en juillet 1923 ratifie le traité de Sèvres jamais reconnu par la Turquie. Il reconnaît le régime Mustafa Kemal fondateur de la République turque et remodifie les frontières de la Turquie au détriment de l'Arménie. [...]
[...] (CUP expliqué en Annexes) En février 1915 un plan d'élimination est mis en place : le but officiel est de déporter les Arméniens suspectés dans l'ensemble de trahison de désertion et de collaboration avec l'État russe. Dans un premier temps, les Arméniens sont arrêtés et employés pour des travaux de voiries. Puis on les élimine par petit groupe. Le 24 et 25 avril 1915 à Constantinople les intellectuels arméniens sont arrêtés et déportés : cette date est considérée comme le point de départ du génocide. [...]
[...] Le XVIIIe siècle peut être considéré comme l'apogée des communautés arméniennes en Europe Centrale (ville de Lvov). Colonies marchandes Du XVIIe siècle au XVIIIe de nombreuses colonies de marchands se créent : elles rejoignent les communautés arméniennes présentent en Europe, mais elles se disséminent aussi dans toute l'Eurasie. L'origine de ces colonies est due à la déportation de dizaine de milliers d'Arméniens par le roi des Perses au XVIIe siècle. Les Arméniens s'installent à Ispahan (dans l'actuel Iran) et fondent un réseau d'échanges et de commerces qui prospère encore aujourd'hui. [...]
[...] Après avoir créé un réseau marchand très efficace, les communautés arméniennes s'intéressent à leurs produits locaux. En Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle ils ont le monopole du rubis et disposent d'une petite flotte en Birmanie. Massacre et Génocide arménien En 1894, les Arméniens réclament les réformes libérales promises par le Sultan ottoman Abdul Hamid II (suite à une prise de conscience de la communauté arménienne qui considérait que leurs droits étaient bafoués, le Sultan avait l'intention de réformer son pays lors de son ascension au trône. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture