Les Etats-Unis, au sortir de la Première Guerre mondiale s'autoproclamèrent première puissance mondiale. A la suite de la Seconde Guerre mondiale cette réalité était encore plus flagrante : l'Europe, bouleversée, détruite devait se reconstruire, les Etats-Unis lui apportèrent leur aide, aggravant encore le clivage entre les deux continents. La l'URSS, quant à elle, put jusqu'au sortir de la guerre froide concurrencer légèrement cette superpuissance que furent, et que sont toujours les Etats-Unis.
De nos jours, cela est et toujours vrai : les Etats-Unis sont la seule superpuissance au monde, c'est une nouvelle donne très importante en cette fin de siècle. Ils interviennent dans presque tous les conflits qui éclatent en divers points de la planète (Guerre du Golfe, Somalie, Kosovo, Timor Est...). Ils s'affirment même « gendarme du monde », pour le meilleur et pour le pire disent d'ailleurs certains analystes.
Dès lors, quels sont les facteurs de cette hégémonie, et est-ce que les Etats-Unis peuvent-ils se nommer gendarme du monde ; en d'autres termes quels sont les éléments pouvant remettre en cause une telle hégémonie ?
Pour y répondre, nous ferons dans un premier temps une rapide présentation des Etats-Unis, puis, dans un second temps nous nous attacherons à voir quels sont les facteurs de la superpuissance étatsunienne au niveau économique, puis au niveau politique, et enfin au niveau culturel. Finalement dans une dernière partie nous constaterons les agents de la remise en cause de l'hyperpuissance étatsunienne.
[...] Pour les étatsuniens, la situation est évidemment inverse : Beaucoup de nos concurrents produisent en Europe, produisent au Japon et envoient aux Etats-Unis. Donc, ils ont eu d'énormes avantages au cours des deux ou trois dernières années. Donc si nous sommes très contents de voir le dollar à ses niveaux actuels a reconnu Rick Wagoner, premier constructeur mondial, le 5 janvier 2004. Compte tenu de ses désavantages sur l'activité, il est donc normal que les entreprises européennes soient très inquiètes quant à l'élévation de l'euro par rapport au dollar : l'euro a en effet pris, plus de 20% en 2003 face au dollar après un gain de près de 18% en 2002. [...]
[...] Cet ordre économique est fondé sur la primauté du dollar et a fonctionné jusqu'en 1973 où il a implosé. Ses principes : -C'est un système de parité fixe : chaque monnaie a un taux de change fixe avec le dollar et le dollar a un taux de change fixe avec l'or. L'or conserve donc une fonction d'étalon : par l'intermédiaire du dollar, toute monnaie a une parité or. -Chaque monnaie est convertible en or, mais seul le dollar est convertible en or. [...]
[...] Dès lors, s'est ensuivie à L'ONU une remarquable mobilisation d'opinion mondiale contre l'Irak. Hussein se défendant en jouant à la fois la carte islamique et celle du panarabisme (doctrine politique tendant à regrouper les nations de langues et de civilisation islamique), en exaltant la haine des Arabes contre Israël. Ainsi, il détourna aussi l'opinion politique de ses ambitions pour le Koweït. Cette défense se révéla pourtant de peu de valeur, sauf, peut-être, dans les rues proches orientales où beaucoup de manifestations eurent lieues en sa faveur. [...]
[...] Mme Rice fut le plus haut responsable que Bush voyait le matin et la dernière à le voir le soir. Mais qu'elle était sa position ? On dispose de deux documents pour information : tout d'abord un article publié dans Foreign Affairs en janvier 2000 ; et le second stratégie pour la sécurité nationale est fortement moraliste et parle du triomphe de la liberté c'est-à-dire qu'elle pensait qu'il fallait changer le monde pour assurer la victoire de la démocratie, de la liberté et du beurre de cacahouètes. [...]
[...] Elle imposait une inspection par les Etats-Unis. Saddam Hussein l'avait acceptée, mais, la coopération de Bagdad n'a jamais été totale. En 1998, les inspecteurs avaient même quitté l'Irak tant le régime ne coopérait pas avec eux. La résolution 1441, votée à l'unanimité en 2000 par le conseil de sécurité, affirme que l'Irak demeure en violation patente des résolutions citées précédemment. Selon les Américains et les Britanniques, la reconnaissance de cette violation manifeste de ses obligations par l'Irak ranime l'autorisation d'utiliser la force. [...]
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