Conformément à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Irak a, sur le papier, retrouvé son entière souveraineté le 28 juin 2004. Le pays est en théorie sous la houlette du Premier ministre Iyad Allaoui, dont le pouvoir est en réalité très limité. Les ex-pays occupants, Etats-Unis et Royaume-Uni en tête, disposent désormais du statut de force multinationale, dont la présence en Irak de 160 000 soldats étrangers atteste la puissance.
La volonté de rétablir un pouvoir indépendant à Bagdad apparaît comme un défi à la violence accrue qui embrase le pays. Enlèvements crapuleux ou politiques, tirs, bombes et attentats suicides sont quotidiens. Les insurgés s'organisent, la guerre urbaine se propage et les tensions entre Chiites et Sunnites plongent le pays dans une véritable guerre civile.
Cependant, ces conflits intercommunautaires ne datent pas de l'invasion de l'Irak. Les tensions étaient présentes bien avant.
Nous traiterons donc le sujet, l'Irak, un pays bord de l'éclatement au travers de la problématique suivante : en quoi le passé de l'Irak influence-t-il son avenir ?
Tout d'abord, nous ferons un rappel de l'histoire de l'Irak afin de mieux comprendre l'origine des tensions entre les communautés. Ensuite, nous ferons un bilan de la situation en l'Irak. Enfin, nous verrons quel est l'avenir du pays (...)
[...] Dans le même temps, l'Égypte du colonel Nasser qui a renversé la monarchie en 1952 choisit de rejoindre la sphère de l'Union soviétique. Le nationalisme arabe continue de grandir dans l'armée irakienne. Une crise politique s'ensuivit, qui aboutit à l'interdiction de ce parti et à l'organisation de nouvelles élections, remportées par le parti gouvernemental. Le 14 février 1958, en réaction à la création de la République Arabe Unie regroupant l'Égypte et la Syrie, l'Irak et la Jordanie se fédèrent en Union arabe de Jordanie et d'Irak Nuri al-Saïd en devint le Premier ministre. [...]
[...] Projets des gouvernements 3. Perspectives d'avenir politique BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION Conformément à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Irak sur le papier, retrouvé son entière souveraineté le 28 juin 2004. Le pays est en théorie sous la houlette du Premier ministre Iyad Allaoui, dont le pouvoir est en réalité très limité. Les ex-pays occupants, Etats- Unis et Royaume-Uni en tête, disposent désormais du statut de force multinationale, dont la présence en Irak de soldats étrangers atteste la puissance. [...]
[...] De son côté, le chef de l'armée turque apporte son soutien à un déploiement de troupes américaines dans le pays. José Maria Aznar annonce que l'Espagne ne participera pas à des missions d'attaque en cas d'intervention militaire en Irak. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell affirme qu'une coalition de 45 pays soutient les Etats-Unis contre l'Irak. En mars a lieu le début de l'opération «Liberté de l'Irak»; les premiers bombardements américano-britanniques sur Bagdad commencent, ils visent principalement des bâtiments officiels. [...]
[...] Nuri al- Saïd reprit la tête du gouvernement. En 1942, l'Irak acquit une grande importance logistique dans le dispositif allié au Proche- Orient. Le 17 janvier 1943, le pays entra officiellement en guerre contre les puissances de l'Axe. En 1945 et 1946, les Kurdes se soulevèrent ; les insurgés reçurent le soutien de l'Union soviétique. Les Britanniques, craignant que les Soviétiques ne prennent le contrôle des champs pétrolifères du Nord, intervinrent militairement. En avril 1947, les royaumes hachémites d'Irak et de Transjordanie signèrent un traité d'amitié et d'alliance prévoyant un soutien militaire et diplomatique mutuel. [...]
[...] Certains espèrent que l'une des conséquences de la débâcle irakienne sera un nouvel engagement américain en faveur d'un règlement durable de la question palestinienne. L'inverse est plus probable. Si les Etats-Unis s'extirpent d'Irak et d'Afghanistan et restent en dehors des autres pays arabes, l'intérêt, déjà faible, pour les responsables politiques américains de tenter d'équilibrer leur soutien à Israël par des gestes en direction de l'opinion publique arabe et musulmane sera encore moindre. La montée en puissance aux Etats-Unis de la droite arabophobe et islamophobe, que provoquerait immanquablement un retrait peu glorieux d'Irak, accroîtrait les tensions entre les Etats-Unis et l'Europe. [...]
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