La guerre d'Irak, qui a débuté le 20 mars 2003, n'est autre qu'un nouveau conflit entre les pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, et le terrorisme islamiste qui serait centré dans l'ancienne Mésopotamie. Cette guerre est la suite de celle de 1990 et 1991 quand l'Irak avait envahi le Koweït, se mettant ainsi l'ONU à dos.
Cette guerre est considérée comme une guerre préventive car le gouvernement américain a pris lui-même l'initiative, malgré les mises en garde de la France et de l'Allemagne, de mener un combat en Irak alors que ce dernier était sous contrôle aérien américain depuis la Guerre du Golfe avec le Koweït. L'Irak n'avait pas agressé les Etats-Unis et les menaçait encore moins. Il fallait donc trouver des excuses valables aux yeux du Congrès et de l'opinion publique pour projeter la puissance américaine à des milliers de kilomètres.
Cette guerre était perçue par l'administration Bush comme une guerre facile et rapide. En effet, l'arrivée en Irak et surtout la prise de Bagdad a encouragé les Américains dans leur projection de puissance. Néanmoins, ces derniers se sont retrouvés au coeur d'un conflit interne dont ils n'ont pas pu se sortir vainqueur. La puissance militaire des Etats-Unis a donc été mise à mal et leur image au niveau international a grandement souffert.
[...] Saddam Hussein avec le parti Baath considérait que l'extrémisme islamiste était une menace pour son régime. Un autre enjeu est apparu pour justifier la déclaration de guerre à l'Irak : l'arrestation du chef du parti baasiste. En effet, d'après le gouvernement américain, en capturant Saddam Hussein, la démocratie et la pacification du pays pourrait se faire permettant donc d'implanter les principes démocratiques au bord du Tigre et en espérant l'expansion de ce régime dans le monde musulman. Avec ce régime démocratique, les États-Unis espéraient unifier toutes les communautés irakiennes c'est-à-dire sunnites, chiites et kurdes. [...]
[...] Bush comme l'élimination des armes de destruction massive que l'Irak étaient censé détenir. Après la défaite de l'Irak face au Koweït et donc à l'ONU, ce dernier avait maintenu Saddam Hussein au pouvoir mais l'avait contraint de détruire ses armes de destruction massive. Celles-ci comprenaient des fusées à moyenne portée avec lesquelles il avait tenté d'atteindre Israël. Par rapport à ses armes, nous comptons deux histoires mensongères venant des deux camps. D'un côté, Saddam Hussein a menti en laissant croire que l'Irak possédait encore des armes de destruction massive. [...]
[...] McGovern (sénateur du Massachusetts). D'après Joseph E. Stiglitz (Prix Nobel d'économie 2001) attentats. Les conséquences sont tout aussi importantes dans le monde entier. Tout d'abord, la guerre en Irak, notamment avec l'occupation du territoire par les Etats-Unis, a provoqué une forte hausse dans les prix du pétrole bien que cette flambée des prix ait aussi pour causes les autres conflits qui se déroulent ou menacent d'éclater dans des régions de forte production pétrolière, comme par exemple en Afrique, en Amérique latine et dans des pays voisins de l'Irak. [...]
[...] Ainsi, la guerre d'Irak cause la défaite des Etats-Unis. A partir de 2007, le gouvernement programme le retrait progressif de l'armée américaine. Néanmoins, c'est surtout à partir de 2009 avec l'élection du 44ième président des Etats-Unis, Barack Obama, que nous aboutissons à la fin de ce conflit. En revanche, le retrait des forces américaines ne sera pas la solution à la fin de la guerre civile. Bien au contraire, ce phénomène risque très fortement de l'aggraver. La situation irakienne est un vrai chaos et la question est de savoir si la prochaine Constitution va reconnaître une partition de l'Irak en trois entités, sans grand rapport entre elles, ou si elle va mettre en place un système fédéral permettant une redistribution de la rente pétrolière entre les entités sunnites, chiites et kurdes. [...]
[...] En d'autres termes, l'hyper puissance, qui était jusque-là incontestée, se retrouve face à l'éventuelle fin de son règne Comme nous l'avons dit précédemment, les Etats-Unis doivent faire face à la crise économique actuelle avec, en plus, une explosion de leur dette publique. Leur défaite dans la guerre d'Irak n'a donc pas arrangé leur situation voire l'a empiré, notamment au niveau de l'opinion publique mondiale. Un climat de méfiance s'est installé autour de la puissance. De surcroît, les Etats-Unis s'étant proclamé comme le sauveur du monde en combattant l'islamisme radical en Irak, ils n'ont abouti qu'à faire de l'Irak un pays encore plus pauvre, insécurisé et déchiré par des guerres civiles de religion et d'ethnie. [...]
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