L'appellation « guerre du Golfe » est ambiguë puisqu'elle recouvre différents conflits. La Longue Guerre Iran-Irak de 1980 à 1988 a ainsi parfois été qualifiée de « première guerre du golf ». De même, la guerre d'Irak déclenchée en 2003 a été surnommée « 3ème guerre du Golfe ». Néanmoins on reconnaît communément sous cette appellation l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990 et 1991, également appelée « première guerre contre Saddam Hussein ». Saddam Hussein, alors au pouvoir depuis 1979 dans une Irak ruinée économiquement et financièrement par la Longue Guerre, déclenche le premier conflit de l'après guerre froide en envahissant le Koweït.
Aussi, comment expliquer le déclenchement de cette guerre ? En quoi est-elle caractéristique du nouvel ordre mondial des années 1990 à la fois dans ses évènements et dans sa portée ?
Il s'agira tout d'abord de montrer que cette guerre est a priori localisée au Golfe Persique et que ses causes sont internes au monde arabe. Toutefois, il conviendra de nuancer ces propos, la guerre du golfe étant l'illustration par excellence d'une guerre où la communauté mondiale dans son ensemble va se mobiliser, de sorte à résoudre le conflit en l'internationalisant. Enfin, il conviendra de voir la portée et les conséquences de ce conflit.
[...] De plus, les dessous de la guerre du Golfe jettent une lumière nouvelle sur ce que fut la stratégie des États-Unis. En effet, dès 1982, les firmes américaines avaient aidé le programme nucléaire de l'Irak. Selon plusieurs théories, Washington aurait volontairement poussé à la faute de façon à briser une puissance régionale trop influente au sein du monde arabe. Se faisant, la guerre du Koweït aurait été un prétexte excellent pour les États-Unis pour engager une action armée en Irak, gagner de l'influence sur le marché du pétrole, mais également donner l'image de la superpuissance désireuse d'éradiquer le mal Ainsi, l'Irak était le diable dont l'Amérique avait besoin. [...]
[...] Toutefois, malgré les réactions internationales, S.Hussein ne fléchit pas. Au contraire, il tente de mobiliser l'opinion publique en appelant au Djihad c'est à dire la guerre sainte Toutefois, cet appel à la guerre sainte qui peut paraître surprenant dans un État laïc ne trouve pas beaucoup d'échos . II/ . qui déclenche une réaction internationale A/. Le bouclier du désert Sans doute Saddam Hussein a mal évalué les conséquences de son geste et a cru que cette guerre resterait localisée. [...]
[...] La guerre du Golfe (2août 1990-28 février 1991) L'appellation guerre du Golfe est ambiguë puisqu'elle recouvre différents conflits. La Longue Guerre Iran-Irak de 1980 à 1988 a ainsi parfois été qualifiée de première guerre du golf De même, la guerre d'Irak déclenchée en 2003 a été surnommée 3e guerre du Golfe Néanmoins, on reconnaît communément sous cette appellation l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990 et 1991, également appelée première guerre contre Saddam Hussein Saddam Hussein, alors au pouvoir depuis 1979 dans un Irak ruiné économiquement et financièrement par la Longue Guerre, déclenche le premier conflit de l'après-guerre froide en envahissant le Koweït. [...]
[...] À ce propos, il n'est pas inutile de savoir que les richesses du Koweït représentent 10% des réserves mondiales ce qui en fait une proie tentante pour l'Irak. L'Irak reproche ainsi au Koweït de voler son pétrole et exige un remboursement atteignant 2,4 milliards de dollars. Il demande également une augmentation du prix du pétrole et fait donc pression sur le Koweït et l'Arabie Saoudite pour qu'ils réduisent leur production pétrolière. Toutefois, toute tentative de discussion échoue, ce qui ne fait qu'accélérer les tensions. [...]
[...] qui ne déstabilisent pas pour autant Saddam Hussein Toutefois, les forces de la Coalition laissent Saddam Hussein réprimer ces actes de rébellions. Disposant encore de sa garde présidentielle, il réprime le soulèvement avec la plus grande férocité. Ainsi Kurdes sont tués et partent en exile. Aussi, bien que l'Irak sort laminé de la guerre avec une économie ruinée et entre et victimes, l'efficacité de la répression des soulèvements permet à Saddam Hussein d'affirmer son pouvoir et d'éloigner l'hypothèse d'une chute de pouvoir. L'opinion internationale intervient tardivement en condamnant officiellement la répression contre les chiites et les Kurdes. B/. [...]
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