L'expression « guerre froide » popularisée par les journalistes désigne un type de conflit qui sur plusieurs points se distingue des affrontements traditionnels, notamment par le non-recours aux armes entre les deux principaux acteurs, d'où son appellation. Politique, idéologie et stratégie sont au cœur de ce conflit.
Cette définition s'applique à l'affrontement des deux blocs, soviétique et américain, qui se sont constitués au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et s'opposent fondamentalement de 1947, année de la rupture, à 1991, fin réel du conflit avec l'effondrement du bloc Soviétique.
Dans ce conflit, les arts, et en particulier le cinéma, deviennent un enjeu majeur. A la fois, moyen de représentation et surtout moyen de propagande, la peinture, la littérature… et le cinéma ont ainsi permis aux deux blocs de s'affronter sans avoir recours aux armes et de diffuser leur idéologie. Du début du conflit avec la rupture à la chute du mur de Berlin, de nombreux événements de la guerre froide sont donc retracés ou évoqués dans différents films, livres ou autres œuvres d'arts.
[...] Dans ce message, il est question de menacer la Grande-Bretagne de destruction nucléaire. Le problème posé repose sur le silence des Américains qui ne préviennent pas leur allié malgré la menace. On voit déjà apparaître une faille dans les politiques de bloc : les relations entre alliés ne sont pas toujours idéales. Surtout on voit ici que les liens entre les différents enjeux de la guerre froide, entre l'espionnage et le nucléaire notamment. Bond se retrouve confronté à une menace nucléaire majeure. [...]
[...] Ce discours percutant, assez mal accueilli par l'homme de la rue américain, avait déterminé de la part de Moscou une réponse assez faible : des mesures similaires seraient prises en réponse à toute explosion nucléaire des puissances occidentales se produisant sur les territoires de l'U.R.S.S. ou sur celui de l'un de ses alliés. Tigre Tanaka sortit d'un tiroir un dossier vert pâle sur lequel était écrit en noir le mot GOKUHI en caractères japonais et latins. Bond pensa que ce mot devait vouloir dire Top secret. Tanaka le lui confirma. [...]
[...] On est donc loin de l'érotisme et des simples missions de l'agent 007. Le Carré à lui-même dit qu'avec ce roman, il était à l'opposé des missions de James Bond En effet, la mission de Leamas était beaucoup plus subtile que les cascades de l'espion. Nous mêmes lecteurs, qui croyons tout connaître sur notre personnage principal ne sommes pas au bout de nos surprises. En effet, ne nous comprenons réellement son rôle et celui des autres personnages qu'en même temps que Liz grâce aux suppositions qu'il lui fournit. [...]
[...] Les patins d'Irina sont retrouvés aux pieds d'une des victimes. De plus, elle s'avère être très proche de Jack Osbourne, homme d'affaires américain, importateur de zibelines que Renko est très vite amené à soupçonner. Au début Irina refuse de coopérer et souhaite protéger ses amis qu'elle croit passés de l'autre côté du rideau de fer et en même temps, elle souhaite aussi protéger Osbourne qui comme il aurait dû l'avoir fait pour ses amis l'aidera à partir. Mais lorsqu'elle ouvre enfin les yeux et se résigne tant bien que mal à accepter la mort de ses amis, tout change et c'est d'ailleurs elle qui tuera Osbourne. [...]
[...] Le KGB, et les services secrets soviétiques depuis la Révolution de 1917 sont responsables de la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes. La Central Intelligence Agency (ou CIA) est l'agence fédérale d'information des États-Unis d'Amérique sur l'étranger fondée en 1947. Elle est chargée de fournir et d'analyser des informations sur les gouvernements, les entreprises et les individus de tous les pays du monde pour le compte du gouvernement américain. Elle n'a pas le droit de mener des actions aux États-Unis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture