Guerre froide, relations, Moyen-Orient, relations internationales, chute de l'Union Soviétique, Etats-Unis
En 1973, la conférence des non alignés à Alger souligne la volonté du tiers-monde, et notamment des pays du Moyen-Orient de se protéger de l'influence des deux grands qui dans le cadre de la guerre froide, tentent de les rallier à leur bloc. Ils affirment alors une volonté de politique indépendante de la logique de guerre froide. Dans le même temps débute la Seconde Guerre israélo-palestinienne qui débouchera sur le premier choc pétrolier qui secouera le bloc occidental.
En 1991, la chute de l'URSS marquera la fin de la Guerre froide et du condominium ; alors que la Guerre du Golfe, menée par les États-Unis contre l'Irak se terminera par une victoire du camp américain.
[...] Comment vont évoluer les relations au MO à l'heure de la fin de la guerre froide ? I - Années 70 = profonde transformation de la situation au MO. A un contexte favorable à la mise en place d'une politique d'indépendance vis-à-vis de la GF 1973 : Conférence des non-alignés à Alger, issu de la déclaration de Brioni suivit de la conférence de Belgrade en 61 et de Bandung en 55. Se dessine une volonté de se démarquer des blocs et de se protéger de la politique des deux camps Mai 1972, juin 1973 : l'évolution des relations entre les deux Grands permettent aux pays arabes une plus grande marge de manœuvre puisque les deux grands doivent uniquement prévenir en cas de tensions dangereuses »qui peuvent mener à la guerre nucléaire óIls ne sont donc pas censés intervenir dans un conflit dans les périphéries. [...]
[...] Enjeu de la GF pour US : o Compte sur iran surtt dès 73car prod suffisante pr influencer les décisions de l'opep et que le shah ne s'associe pas à l'embargo décidé par les pays arabes o Projet avec l'iran : formation d'un bloc conservateur Egy, Soudan, Iran) vs progressistes (Yemen, Somalie, Êthiopie) pour jeter les soviétiques hors de la région. o Iran = partie du Safari Club gp informel pr lutter contre les tentatives progressistes en Afrique ó ampleur des enjeux o Janv 78 : crise avec la hiérarchie religieuse chiite, importance du mouvement mené par Khomeiny. ó janv 79 : le shah quitta l'Iran, la révolution triomphe. o Role discret de l'URSS : appui des palestinien de l'OLP, financé et soutenu par Moscou, à Khomeiny. [...]
[...] Guerre Irak Iran : En 1979, Saddam Hussein accède au pouvoir en Irak à la tête du parti Baas et s'appuie sur la minorité sunnite du pays. La mêmeannée, le retour de l'ayatollah Khomeini en Iran entraîne la création d'une République islamique chiite. À ces causes religieuses (sunnites contre chiites), ethniques (Arabes contre Perses) et géopolitiques s'ajoute un ancien conflit frontalier entre l'Irak et l'Iran, concernant le fleuve Chatt-el-Arab, situé dans la province du Khuzestan qui délimite la frontière entre les deux Etats et se jette dans le Golfepersique. [...]
[...] Malgré l'attaque surprise du camp des pays arabe, le jour du Grand Pardon, les Israéliens réussissent en une semaine à encercler la IIIème armée égyptienne : un cessez le feu est ordonné par l'ONU le 22 octobre mais les belligérants ne le respectent pas. Les soviétiques, pour éviter le désastre militaire à l'Egypte recourt à l'ultimatum : si Israël ne recule pas intervention. Washington répond en mettant ses forces nucléaires en alerte, car il s'agit d'un espace vital pour les intérêts des occidentaux(seconde fois après la crise de Cuba) ó il s'agit donc bien d'un conflit de guerre froide Le 25 octobre l'ONU ordonne un cessez-le-feu, cette fois ci respecté. [...]
[...] Les camps de réfugiés palestiniens sont pris pour cible par les phalanges chrétiennes et, de leur côté, les Palestiniens massacrent des civils chrétiens et mènent une guérilla urbaine. Le conflit s'étend et entraîne une première intervention militaire de la Syrie en 76, inquiète du basculement possible de l'équilibre des forces dans un Etat qu'elle considère comme appartenant à sa zone d'influence. Israël intervient à son tour en 78. Au début des années 1980, le conflit se complique encore avec la formation du Hezbollah, mouvement armé chiite libanais, soutenu par l'Iran et la Syrie, lequel devient l'adversaire principal d'Israël. [...]
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