Notre étude se propose d'analyser d'une part la responsabilité des soviétiques dans cette guerre et d'autre part l'enjeu qui dominait chez les Américains pour s'engager dans la Guerre Froide. Nous nous appuierons sur les théories consacrées à la Guerre Froide et sur la stratégie développée par les deux factions pour dire ce qui a causé la guerre froide
[...] Ils redoutent en effet de voir l'ancien Reich appauvri, privé de cadres et mécontent de son sort, basculer dans le communisme. Pour Staline, cette attitude indique un renversement de stratégie de la part des Occidentaux, désormais désireux de reconstruire une Allemagne forte, alliée de "l'impérialisme " et bientôt réarmée en vue de l'affrontement avec l'URSS. Aussi commence-t-il à préparer dans la zone orientale l'avènement d'un régime communiste, ce que lui reprochent ses partenaires. Le " dialogue des sourds " a commencé. [...]
[...] Pierre de Senarclens, dans son livre expose "la montée de l'hégémonie américaine" après la seconde Guerre Mondiale. Il nous explique que les États-Unis constituaient à l'issu de la guerre une importante puissance tant sur le plan économique (premier exportateur au monde, primauté aurifère, hégémonie commerciale) que sur le plan militaire (suprématie de l'arme atomique, de leur armée navale, aérienne Ensuite, l'auteur nous explique l'influence politique et idéologique américaine, du fait de ses présidents dont les principes libéraux constituent la charpente de la charte de l'ONU. [...]
[...] Pareillement à cela Pierre Grosser analyse une théorie sur l'engagement américain pendant la Guerre Froide. Pour cet auteur, l'enjeu essentiel lors de cette guerre était pour les États-Unis de maintenir leur équilibre sur le pôle " Eurasiatique en assurant la confiance et l'alliance du Japon et de l'Europe de l'Ouest. De même, son analyse vise à montrer que notre siècle, tout comme la Guerre Froide s'inscrit dans la dynamique de l'hégémonie américaine. Pour lui la plupart des guerres se produisaient lors de la phase de prospérité en ce sens que " les ressources pour la guerre sont abondantes, et la prospérité nourrit un esprit expansionniste et agressif De même, il nous explique que le " nouvel ordre hégémonique " des États-Unis est édifié sur une " une nouvelle forme de relations État / société " incorporée à la paix et à l'ouverture de l'économie mondiale avec les changements sociaux (capitalisme industriel, production de masse, politiques sociales). [...]
[...] Conclusion La Guerre Froide annonce l'ébauche d'une nouvelle tension internationale qui succède à celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il faut retrouver la genèse de cette guerre dans l'évolution des rapports au sein de l'alliance contre le fascisme bien avant la fin du conflit mondial. Dès 1943, c'est Staline qui manifeste une certaine méfiance vis à vis des alliés occidentaux en exigeant l'ouverture d'un front dans l'Atlantique en faisant valoir que depuis l'hiver 1942 c'est son armée qui portait tout le poids de la guerre. [...]
[...] L'une d'elle expose comme théorie que la guerre serait issue des pulsions expansionnistes russes. En effet, il nous explique que l'URSS est gardienne d'une tradition expansionniste par nature, influencée par l'empire tsariste de Pierre 1er. De même, il avance l'idée que le " déterminisme géopolitique " et le besoin soviétique d'accéder aux mers chaudes serait l'une des convictions prééminentes du gouvernement. Surtout que le pays, géant continental (notamment avec l'idéologie socialiste du prolétariat et de la priorité à l'industrie lourde) aurait été à la quête d'ouverture maritime sur la Méditerranée avec les détroits de Dardanelles et du Bosphore. [...]
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