Barack Hussein Obama est devenu le 44ème président des Etats-Unis et a prêté serment, mardi 20 Janvier vers 18h00, face à l'esplanade du Capitole, à Washington, devant deux millions et demi de personnes. A ce moment là, les Américains et le monde entier sont témoins des prémisses de futurs grands changements. Cette élection de Barack Obama est même considérée comme l'un des premiers, puisqu'au moment où il prête serment, il est le premier noir Américain à devenir Président des Etats-Unis d'Amérique. Cette élection dépasse tout clivage racial et fait tourner une page importante de l'histoire des Etats-Unis dans ce domaine. Barack Obama l'a annoncé tout au long de sa campagne, il veut faire avancer les Etats-Unis sur un nouveau chemin. Et l'une des voies est de faire changer l'image que les gens ont sur les Etats-Unis dans leurs gestions des conflits militaires. Cela passe par la fermeture du camp de Guantanamo annoncé le 28 Août 2008 et ce fut son premier pas en tant que Président des Etats-Unis d'Amérique lorsque le lendemain de son élection, le 21 janvier, il signe la fermeture du camp qui se déroulera sur 1 ans. Mais sa fermeture à l'air d'être compliqué puisqu'elle ne pourra se faire que dans un certain temps. Nous pouvons donc nous poser la question sur la raison et les faits qui ont fait agir Barack Obama aussi rapidement. Et sur les conséquences et les problèmes de cette fermeture sur les prisonniers mais aussi sur les autres pays et d'un point de vue Américains.
[...] «J'ai vu un détenu assis sur le sol d'une salle d'interrogatoire, enveloppé dans un drapeau israélien, avec de la musique forte et les flashes d'un stroboscope», raconte un agent à ses supérieurs dans un message daté du 30 juillet 2004. Le FBI a masqué les noms de ses agents et les dates des incidents décrits dans les courriers électroniques obtenus par l'ACLU. Des agents du FBI ont participé à 747 interrogatoires de détenus à Guantanamo, selon le Bureau fédéral des enquêtes. [...]
[...] Si ces pays sont d'accord sur le principe il reste à mettre en place un système commun Européen définissant les conditions d'accueil de ces personnes et visant à examiner les candidatures au cas par cas. Cependant si les diplomates sont prédisposés à coopérer avec la nouvelle administration américaine, des responsables de la sécurité s'inquiètent en Europe de l'accueil d'ex-détenus soupçonnés de terrorisme et susceptibles de circuler librement dans l'espace Schengen. Conclusion : Guantánamo est la partie visible, d'un iceberg fait de détentions secrètes et illimitées de torture et d'autres formes de mauvais traitements. En effet, il existe d'autres centres de détention de ce type situés partout au travers le monde. [...]
[...] - Le dernier groupe se compose d'une cinquantaine d'individus, théoriquement libérables que l'on ne peut renvoyer dans leur pays. Les Etats Unis craignent que ces personnes soient maltraitées une fois rapatriées. C'est le cas d'une douzaine de séparatistes chinois et musulmans. De plus le Pentagone se refuse à rapatrier des individus dans des pays ne respectant pas les droits de l'Homme (ex : Yémen). Le problème de l'accueil ce dernier groupe est aujourd'hui discuté par les pays Européens. L'Europe : vers un accueil des réfugiés de Guantanamo. [...]
[...] Il a en outre précisé que les détenus présumés terroristes n'étaient pas des détenus de droit commun, mais des combattants. Le camp en quelques chiffres : - A l'automne 2001, le centre comptait environ 750 détenus originaires d'une vingtaine de pays différents. - De 2001 à 2004, plus de 200 prisonniers ont été relâchés. - Avril personnes étaient emprisonnées à Guantánamo. - Juin 2006, la Cour suprême américaine a déclaré illégales les procédures judiciaires d'exception mises en place à Guantánamo. [...]
[...] Des personnes ont été envoyées dans d'autres prisons contrôlées par les États-Unis à travers le monde, y compris dans des centres de détention clandestins de la CIA. On a signalé l'existence de tels centres en Afghanistan, à Diego Garcia (un territoire britannique situé dans l'océan Indien), en Jordanie, au Pakistan, en Thaïlande et dans des pays d'Europe de l'Est. Georges bush lui-même a confirmé ces programmes de la CIA dans un communiqué rendu le 6 septembre 2006. La fermeture de Guantánamo permettrait-elle d'éclaircir les autres aspects de la politique anti-terroriste des américains ? [...]
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