Le Maroc et l'Espagne sont deux pays liés par de puissants liens historiques, politiques et commerciaux.
Pourtant, ils ne cessent de s'affronter sur les sujets de la pêche, l'immigration, le Sahara Occidental, Ceuta et Melilla.
Mais quelles peuvent être les raisons de leurs désaccords, les amenant parfois à prendre les armes ? Quelles en sont les incidences pour les deux pays ? Et quelle sortie de crise est possible ?
Pour répondre à ces interrogations, nous analyserons d'abord les fondements de leurs conflits, puis nous dégagerons les enjeux de leurs luttes et leurs conséquences. Pour finir, nous avancerons des solutions pour remédier à ces problèmes...
[...] Ainsi, un quota de travailleurs est accepté annuellement à condition qu'ils aient un contrat de travail déjà signé avec une entreprise espagnole. De cette façon, l'Espagne cherche à réguler l'afflux d'immigrés qualifiés en fonction de la demande en main d'œuvre du marché. Malheureusement, dans les faits, les accords ne sont pas appliqués à ceux qui sont le plus soumit à l'immigration en Espagne : les Africains. Pour cette raison, il s'agirait d'élargir les accords aux pays d'Afrique qui sont particulièrement concernés par le phénomène, à savoir le Nigeria, le Mali, l'Algérie Par ailleurs, pour éviter une immigration sauvage, à la fois dangereuse pour les clandestins que défavorable au pays d'accueil, il est nécessaire de renforcer les contrôles maritimes, terriens et aériens. [...]
[...] Pour répondre à ces interrogations, nous analyserons d'abord les fondements de leurs conflits, puis nous dégagerons les enjeux de leurs luttes et leurs conséquences. Pour finir, nous avancerons des solutions pour remédier à ces problèmes. Fondements des tensions des tensions entre le Maroc et l'Espagne La pêche En mai 2001, l'accord entre le Royaume du Maroc et l'Union Européenne autorisant la pêche des flottes européennes, dont l'Espagne est le principal bénéficiaire, dans les eaux marocaines a pris fin car non renouvelé pour quatre nouvelles années. [...]
[...] L'ampleur du mouvement n'atteint nulle part ailleurs celui observé en Espagne. On relève ainsi plus de 120 associations espagnoles d'envergure locale, régionale ou nationale soutenant le Front Polisario. De cette façon, elles peuvent de manière plus efficace réclamer un référendum d'autodétermination pour l'indépendance et la fin de l'occupation du Maroc. Conclusion Le Maroc et l'Espagne sont fréquemment sur la scène internationale concernant les quatre problèmes majeurs de la pêche, l'immigration, Ceuta et Melilla et le Sahara Occidental. Les racines de leurs conflits sont profondes et leurs enjeux sont à la fois économiques, militaires, sociaux, culturels et symboliques. [...]
[...] L'accès aux présides est limité aux militaires espagnoles et aux habitants (à 85% Espagnols, et 15% Marocains). Régulièrement, les deux pays s'affrontent sur ce dossier, sujet de nombreux désaccords et tensions : dernier en date, la crise de Persil. Source : L'Express 25/07/2002 C'est un îlot minuscule : 13 hectares de rochers battus par les vagues, peuplés seulement de quelques chèvres, au large des côtes marocaines, à quelques encablures de l'enclave de Ceuta. Les Marocains l'appellent Leïla, les Espagnols Perejil (Persil). [...]
[...] Economiques et financières Les tensions qui pèsent dans les relations entre l'Espagne et le Maroc sur le sujet de la pêche paralysent, voire ralentissent les projets en instance avec le Maroc. En effet, le gouvernement espagnol semble avoir décidé de suspendre son assistance financière au Maroc. L'Espagne, qui ne désespère pas d'amener le Maroc à revenir sur sa position cherche-t-elle par-là même à faire pression, du chantage ? Est-ce un repli stratégique ou un reciblage des objectifs économiques de l'Espagne ? [...]
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