Le terme de « gouvernance mondiale » s'est progressivement imposé dans les débats internationaux.
Il pose en effet le problème suivant : « En sachant qu'il n'existe aucune puissance commune au dessus des états ; comment est-il possible de gouverner au niveau mondial, sans l'existence d'un réel gouvernement ? ». L'accent, dans le dossier est donc davantage mis sur les principes de la gouvernance mondiale et sur les formes par lesquelles elle va pouvoir se traduire, que sur le contenu des politiques qui en découleraient.
[...] Toutes ces questions demeurent sans réponse. Un réexamen est nécessaire Les difficultés ne proviennent pas que de défaillances sectorielles, mais bien aussi de problèmes communs. Trois critères sont observés pour examiner ces difficultés : l'efficacité, l'équité et la responsabilité démocratique. En premier lieu, l'action des institutions multilatérales est d'abord critiquée parce qu'elle ne convint pas et n'est pas efficace (exemple : mauvaise gestion et prévention de la crise argentine par le FMI). Cependant beaucoup de critiques des institutions multilatérales oublient de se poser la question de ce qui se serait passé si ces institutions n'avaient pas été mises en place. [...]
[...] A ces deux dimensions sont rattachées deux grandes conceptions de la gouvernance mondiale : - Soit la gouvernance mondiale repose sur des règles du jeu stables qui ont pour actions de coordonner les états et les agents économiques. Telle est la fonction des traités commerciaux dont le but est de fixer les règles des échanges. Elle reposerait en quelque sorte sur la fixation de règles de bonne conduite. - Soit on présuppose au contraire l'existence d'objectifs communs de nature économique ou non. La gouvernance mondiale s'établierait à partir de buts que les nations se fixent ensemble, et prolongerait l'action des gouvernements nationaux. [...]
[...] Intégrer les pays pauvres L'effort des pays du Nord doit se porter sur 4 dimensions : une ouverture plus déterminée de leurs marchés, une libéralisation de l'approche de la négociation commerciale, une volonté d'associer les pays en développement à la gouvernance, et enfin, une politique d'aide au développement plus ambitieuse et mieux fondée. Pour conclure, on peut donc considérer que cette forme de gouvernance internationale est une réelle nécessité du fait de l'inexistence de puissance commune au niveau mondial. Cependant, la gouvernance mondiale n'est pas de nos jours un succès puisque les décisions prises par les institutions ne sont pas toujours suivies. En effet, chaque Etat se soucie plus de ses intérêts nationaux ; l'intérêt international passant au second plan. [...]
[...] Il sera donc difficile de croire qu'on pourra le mettre en place au niveau mondial. - Un modèle de coopération institutionnalisée des nations Il peut revendiquer d'avoir été celui de l'après guerre : les états s'organisent pour coopérer en fonctions des besoins. Il est plus adapté a la gestion des interdépendances qu'au traitement des problèmes globaux. Ces modèles sont soit utopiques, soit obsolètes il faut donc les réadapter. - Trois autres modèles plus récents ont été tirés du rapport : Le premier est basé sur l'idée de fonder la gouvernance mondiale sur un réseau d'autorités indépendantes et spécifiques. [...]
[...] Ces modèles apportent tous une forme d'amélioration au système de gouvernance mondiale, cependant il ne sont pas complètement satisfaisant .il faut donc concevoir le système de gouvernance mondial comme hybride. On va donc en définir les principes : Les institutions internationales doivent être bien définies et il est nécessaire de spécialiser les institutions dans un souci d'efficacité de l'organisation économique internationale. Ceci permettra aux institutions de se focaliser sur un problème et ainsi, de mieux évaluer la performance des agences. [...]
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